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LA
nuit noire de l'âme
ou la nuit de
désespoir du
Guerrier...
La nuit noire de
l’âme ou nuit
obscure est une
angoisse qui affecte
l’âme en trois
étapes. Un
mentor est une aide
précieuse pour passer à
travers, bien que nous
ne soyons
jamais seul, seulement laissé à nous-mêmes,
pour un temps.

1. L'Éveil
Quand l’être humain
devient las de
chercher le bonheur
dans le monde
matériel (plaisir,
pouvoir, romance,
sécurité, contrôle,
etc.) une petite
lumière s’allume en
lui, souvent créée
par la friction d’un
combat que lui
présente la vie :
perte d’emploi,
rupture dans une
relation intime,
maladie.
Cette petite lumière
lui montre un
chemin, le chemin du retour
vers ce qu’il est
vraiment : unité,
amour et paix. Un chemin aussi long que celui de
la séparation et de
la dualité qu’il
parcourt de vie en
vie, depuis 18
millions d’années,
alors même que ses « incarnations »
n’étaient pas encore
physiques, mais
simplement
éthériques.
En reconnaissant
cette petite
lumière, l’être
humain ordinaire
devient «aspirant»,
puis graduellement «disciple» (de
discipline… vers la
lumière) et passera
à travers cinq
expansions de
conscience ou
«initiations» avant
de terminer son
cycle d’incarnation
humaine par
la «Résurrection» ou
illumination
perpétuelle.
2. Les épreuves
Sur ce chemin du
retour,
l’être humain traverse des
expériences
douloureuses de
séparation et de
deuil (perte
des toutes les
illusions qu’il a
sur ce monde).
Certaines crises
sont courtes et
intenses, certaines
sont longues et
épuisantes. Les plus courtes
produisent la plus
intense souffrance.
Celles qui sont
longues produisent
des années
d’angoisse, de
dégoût de soi et
d’indolence
personnelle… Il est
fréquent que ces
mois qui semblent
interminables amènent
l’initié à délaisser
la Voie pour se
jeter dans la
débauche, ou qu’il
en vienne à
s’écarter à jamais
du sentier. Il sait
cependant que
le suicide ne le
mènera qu'à de plus
grandes souffrance
encore. Il se rend
immédiatement compte
de l'horreur de son
geste, du privilège
qu'il vient de
perdre et de la
désolation de son
âme et de ceux qui
l'on connu.
Une des grande loi
de cet univers est
la loi de
périodicité. Je
viens sur Terre pour
un temps donné
(disons 75 ans),
pour un programme
donné, que je suis
libre (libre
arbitre) de suivre
ou non. Si je me
suicide à 55 ans,
j'ampute ma période
d'incarnation de 20
ans. Je vais devoir
revenir pour un
rattrapage de
programme et de
temps. Seulement,
pour retomber sur le
cycle d'évolution de
l'âme, je mourrait
subitement à 20
ans... dans le début
d'une vie
généralement
prometteuse et
heureuse car j'ai
inconsciemment
souvenir du
rattrapage à faire
et je fait des
effort pour y
arriver. Avant de
poser un tel geste,
je vous invite à
lire "Rupture
de contrat".
À mesure que les
corps physique,
émotionnel et mental
deviennent de
plus en plus
raffinés, de plus en
plus sensibles, purs
et nettoyés des
scories, l’ensemble,
notre personnalité,
devient utilisable
pour l’esprit.
Mais
chaque cellule
physique a une vie
et un droit qui lui
sont propres. Même
si je décide de
remettre le contrôle
de mon corps à
l’Âme, la cellule
peut s’accrocher à
son désir pour les
scories
(habitude de
fonctionnement) qui
lui sont familières.
Vient alors un
moment (ou une
éternité) où l’on
pénètre dans
un champ de bataille
de la conscience
cellulaire. Nous
entrons
dans un enfer
poisseux et
déprimant, une
horreur.
C’est un temps
d’enfer et de doute
intense qui
consume les
dernières traces de
scories du corps de
chair et rend le
corps pleinement
utilisable par
l’âme.
Si la conscience
cellulaire gagne,
l’initié est perdu
pour cette vie-ci.
Si l’esprit du
système gagne, un
être nouveau
(christique) est
véritablement né.
3. La nuit noire
C'est un retrait
de l'âme
afin de
voir si la
personnalité,
maintenant intégrée
autour d’un centre
(première
initiation), peut
fonctionner par
elle-même.
L’âme se retire, un
peut comme un parent
laisse un adolescent
plus libre pour voir
s’il va réagir en
adulte ou en enfant
devant les défis que
la vie lui
présentera. C’est un
beau signe de
maturité
spirituelle. Un
signe pas facile à
vivre…
Cette nuit noire est
caractérisée par le
sentiment que vos
études ou activités
ne vous mènent nulle
part, pas plus
d’ailleurs que vos
méditations ou
pratiques
spirituelles.
Le succès initial
que l’on rencontre
parfois après
quelques mois de
pratique (la chance
du débutant) s’est
soudain tari. Vient
alors le désir de
tout laisser tomber,
puisque plus rien ne
semble fonctionner.
Cette expérience,
selon St-Jean de la
Croix, un mystique
chrétien, « ...
endort les appétits
spirituels, les
mortifie, et les
prive de la capacité
de trouver un
quelconque plaisir
où que ce soit. Elle
entrave
l’imagination, et
l’empêche de
produire un travail
de qualité. Elle
arrête la mémoire,
l’intellect devient
sombre et incapable
de comprendre quoi
que ce soit, et par
conséquent rend la
volonté aride et
contrainte, et
toutes les facultés
vides et inutiles.
Et au-dessus de ceci
plane un lourd et
dense nuage, qui
afflige l’âme et la
tient éloignée de ce
qui est bon. »
La nuit noire de
l’âme demande de
tirer parti de
chaque particule de
sagesse que l'initié
détient à sa disposition
et qu'il tire des
profondeurs de son
expérience
intérieure, pour
nier le pouvoir
qu'il a donné à la
peur. S'il a encore
un peu d'énergie, il peut
encore
approfondir
la connaissance de
soi-même. Respecter
nos faiblesses, nous
asseoir avec notre
douleur et la
regarder, lui
parler. Sans
éviter ni forcer. Cette
souffrance n’est pas
nous. Elle est le
résultat de la
déchirure que nous
faisons entre nos
vieilles habitudes
cellulaires et un
autre état d’âme
lumineux dont nous
n’acceptons pas
encore l’intensité.
Juste observer la
souffrance, sans
mettre un couvercle
dessus, ni la faire
bouillir en mettant
sous la marmite le
feu du mental:
"comme je suis nul,
je tourne en rond,
je n'arriverai à
rien, j'ai gâcher ma
vie, je ne change
pas malgré mes
efforts, etc."
Un livre inspirant
peut être un bon
compagnon. Mais même
là, parfois la
déprime nous le fait
repousser de la
main. Reste l’ami(e)
fidèl(e)… si nous
avons assez de
pouvoir en nous pour
l’appeler. Les
blogues aussi.
La force doit venir
de nous. Plus
question qu’une main
parentale prenne la
notre. Comme
l’adolescent, nous
devons apprendre à
marcher seuls, pas
seulement pour le
meilleur, mais aussi
dans les moments que
nous croyons
difficiles. Nous
apprenons alors à
obéir non plus à une
autorité extérieure,
mais à notre voix
intérieure. Et ça
n’est pas facile au
début. Vous ne vous
apercevrez peut-être
pas avant longtemps
des résultats de ce
changement, mais
lorsque le désir de
reprendre le travail
reviendra et que la
dépression
disparaîtra, la nuit
noire sera passée.
Personne ne peut
vous aider pendant
cette période
au-delà d’une écoute
de quelques minutes.
D’ailleurs,
dans de
nombreux cas, il n’y
aura personne de
compétent pour
répondre à votre
appel. Les conseils
bienveillants de la
famille et des amis
qui vous disent de
réagir et de
rebondir ne vous
seront d'aucune
utilité. Seul un
détachement
paisible, assis avec
votre souffrance,
vous permettra de
vous en
désidentifier et de
la rendre
supportable.
La solitude
intérieure et le
contact avec la
nature vous
montreront le
silence du coeur, et
permettront que la
transformation
s’opère. ET
ALORS...
Pour moi, elle a
débuté dans ma 33e
année. En trois
mois, ma voiture a
rendu l'âme ; la
nouvelle aussi, au
milieu du trajet
vers les vacances.
De retour à la
maison, nos deux
chats étaient morts.
Puis ce fut le tour
des électroménagers
à tomber en panne.
Un mois après ma
femme est parti avec
un de nos enfants et
trois semaines plus
tard un incendie
réduisait en cendre
ma maison. Ce
n'était que le
début.
Vingt ans plus tard,
une paix
intérieure
s'est installée,
profonde, stable. Mais
cette nuit n'est pas
finie. Elle est
juste plus
confortable et s'est
transformée en une
longue marche à
travers le désert.
Je mets un pied
devant l'autre sans
autre motivation que
de pouvoir ensuite
avancer celui qui
est resté en
arrière. Pourtant, je
sens que la lumière
est proche. Juste
une question de
temps qui est une
illusion de notre
cerveau... Le jour
se lève. ET ALORS...
2014. Je jour s'est
levé. Et la quête
continue. Est-il
possible de
conjuguer passion de
la vie et total
détachement?
"Victoire finale de
l'âme sur la forme.
La mort et
l'obscurité se
révèlent comme vie
et comme lumière,
comme résultat de
l'action réciproque
de cette énergie. La
sombre nuit de l'âme
devient le soleil
radieux." A.A.B
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