L’amour sans émotion… et sans
fantasmes
Partie 17 : Préliminaires…
sur le pouvoir féminin.
La
femme, cette déesse terrestre au service de
l’Amour, me fait trop souvent penser à une
sorcière aveugle sur un balai volant qui la
dirige. Je m’explique dans ce texte un peu moins
sexy, pour réfléchir sur les rôles sexuels !

J’observe et je me questionne.
N’est-ce pas la
tendance naturelle de l’homme que de pourvoir à
sa famille, de la protéger et pour cela de se
reproduire?
Ça fait
un peu réactionnaire comme question sauf si l’on
va un peu plus loin... ces trois fonctions,
qu’il exerce aussi bien pour ses enfants que
pour sa femme, n’impliquent pas que le mâle
dirige quoi que ce soit hors de ces domaines.
Elles ne lui donnent
aucune autorité pour diriger ou inspirer la
direction que le couple devrait
prendre pour réaliser sa contribution à la
communauté, car c’est le but de toute entité que
de collaborer à l’entité plus grande qui la
contient : la communauté contient la famille.
D’autre
part, le rôle de la
femme biologique n’est-il pas de donner et de
protéger la vie, d’éduquer et de faire grandir?
Si c’est le cas, elle a à exercer cette fonction
d’abord avec son compagnon. Pas dans
l’expression extérieure et formelle des choses
qu’il maîtrise normalement, mais dans la face
intérieure. C’est elle,
ou plutôt le pouvoir féminin qui insuffle la
vision et l’alignement intérieur. La
femme fait grandir et éduque son compagnon avant
même de le faire avec ses enfants. Lui réalise
la vision.
Ainsi,
il semble naturel, hors
de l’ego évidemment qui y résistera, que l’homme
suive l’intuition inspirante féminine en lui,
mais encore plus celle de la femme qui l’a
normalement plus développée. J’ai dit
que l’homme suive. Je ne parle pas de la
« domination » prônée par les gynarchistes.
L’homme « forme » le
monde qui l’entoure. La femme donne la vie.
Et la vie en nous évolue dans des formes que
nous appelons des corps (physique, émotionnel et
mental). Or, dans
l’ordre naturel de cette évolution, c’est la
Forme (manifestation) qui obéit à la Vie et non
le contraire.
Bien que
nous soyons tous Yin et Yang, nous n’en avons
pas moins des sexes qui portent différemment ces
polarités. Cela est aussi vrai sexuellement où
l’instinct « testostérien » devrait
naturellement s’adapter au cycle lunaire féminin
plus long. C’est ce que traduit
maladroitement et avec beaucoup d’ego la
pornographie où la « dominatrice » dure et
exigeante occupe une place de plus en plus
fréquente.
Comme
tout ce qui est pornographique, ce fantasme
mental d’origine masculine est aussi alimenté
par le désir de la femme de se « faire obéir »,
déviation de son désir d’être entendu. Et
comment se faire mieux entendre qu’en ayant la
direction du couple?
Cette attitude d’autorité
féminine de la femme provoque généralement,
quand elle est affirmée, une réaction
instinctive de subordination sexuelle chez
l’homme. Deux raisons y contribuent :
sa culpabilité des abus passés qu’il a perpétués
sur la femme et la vulnérabilité à sa pression
sexuelle. Sans cette dernière, un mâle civilisé
n’aurait probablement pas la réaction de
subordination, ni d’agression d’ailleurs. Il
serait proche du bonheur total, dans un état
équanimité face à ce qui est. Mais ce n’est pas
le cas, tout au moins pour ce que je constate
autour de moi.
Premier point : votre
servant donc, comme tout homme, a besoin d’une
dose de sexualité tous les uns à trois ou quatre
jours en moyenne. Une dose ne veut pas dire
forcément de coucher avec. Ça ne
serait guère commode! Car le mâle biologique
humain ordinaire est, en grande majorité, en
demande de sexe de façon permanente. En fait, le
seul instant où il ne l’est pas, c’est durant
les quelques heures qui suivent un orgasme.
Ainsi, harnacher une telle puissance ne se fait
pas tout seul. Cela demande un peut de
connaissance et une certaine discipline. Mais si
c’est pour la fin de la guerre des sexes et la
paix dans le monde…
Deuxième point : au
début de cette réorientation du couple, la femme
accepte de jouer avec son pouvoir féminin (même
léger) souvent juste pour faire plaisir à son
compagnon. Car c’est généralement
l’homme qui propose le jeu. On pourrait le
traiter de « souminateur », de « soumis
dominateurs » qui cherchent à réaliser son
fantasme de soumission, ce qui peut ne pas vous
convenir. Mais, en tant que femme, si vous
étudiez la question, vous admettrez rapidement
qu’avec très peu d’efforts de votre part, vous
allez en profiter énormément. Alors, saisissez
les rênes (ou d’autres parties… ce n’est pas
pour rien qu’existe l’expression « tenir par les
couilles ») de votre couple et lancez-vous dans
l’aventure.
Troisième point : hors
la pratique de Faire l’amour de manière sacrée,
la plupart des femmes ne veulent pas s’adonner
au sexe aussi souvent que leur compagnon le
voudrait. Il vous faut alors
influencer psychologiquement son rythme. Vous
devez juste faire un petit effort de jeu. Vous
arriverez même à garder vos vêtements si vous
voulez ! Et si vous jouez bien, ne serait-ce que
quelques minutes par jour, il recevra sa dose de
sexe psychologique (90% du sexe chez l’homme).
Il sera heureux, vous aussi, et vous ne vous
sentirez pas coupable de ne pas vous offrir à
lui tous les jours. Voilà ce que peut donner
l’usage du pouvoir érotique féminin que nous
verrons dans la page suivante.
La suite... Le pouvoir
érotique féminin (suite)
« La conscience d'amour
n'est pas atteinte en aimant quelqu'un que nous
aimons déjà, mais en apprenant à aimer quelqu'un
que nous n'aimons pas encore. » |