L’amour sans émotion… et sans
fantasmes
Hétéro, Bi ou Homo?
La
question vous est peut-être passée par la tête.
Ayant eu des pratiques bisexuelles, j’ai exploré
les chemins (intérieurs) de l’homosexualité. Je
vous partage la synthèse de cette expérience et
de mes recherches et réflexion sur le sujet.

L'homosexualité n'est
pas une maladie. C'est une habitude,
parfois réactivée juste après la naissance,
suite à des mémoires de promiscuité provenant du
passé, que nous appelions cela des mémoires
ancestrales ou des vies passées selon nos
croyances.
Chacun à droit à l'amour,
au respect, à une vie paisible et tous sont
équivalents dans leur potentiel divin, dans leur
valeur, leur essence de lumière.
Par définition,
l’homosexualité ne permet pas la sexualité
sacrée, qui est la pratique de la
chimie biologique, énergétique et spirituelle
qui se passe quand un pénis est dans un vagin. À
l'évidence, elle exige que nous soyons en couple
avec un être de polarité complémentaire à la
nôtre. Chacune de nos cellules est marquée du
sceau de notre polarité mâle ou femelle.
Un
exemple simple nous le fera comprendre : une
batterie produit de l’énergie quand son pôle
positif est relié à une ampoule et que le fils
revient à son pôle négatif. Et la lumière fut.
Le mâle
est yang, pôle positif, la femelle yin, pôle
négatif. Et rien n'est totalement yang ou
totalement yin. Cette loi duelle de la polarité
universelle fait que
chacun de nous possède un pôle positif et un
négatif, et lorsque deux êtres se
rencontrent, l’un est toujours plus yang
(positif ou masculin) que l’autre qui est donc
plus yin (négatif ou féminin). Mais
leur « différence de
potentiel » (ddp) ne sera jamais assez grande
s'ils ne sont pas de sexe différents.
Cette ddp doit être maximum pour transmuter
l’énergie des glandes sexuelles en une substance
plus subtile qui montera par la colonne
vertébrale pour aller vitaliser les chakras et
toute la structure multidimensionnelle. Là
réside un des mystères de la polarité des sexes.
Dans
l'homosexualité, comme dans la sexualité de
décharge, l'énergie stagne dans le bassin et
cherche frénétiquement à être libérée dans
l'orgasme. Il est
nécessaire de créer une « batterie » sexuelle
forte, hétérosexuelle, avant de pouvoir
emprunter le sentier vers la sexualité sacrée.
Nous pouvons cependant être très heureux dans un
couple homosexuel. L’expérience n’est pas sur le
même plan.
« Mais
l'homosexualité est un état naturel ! » eh bien
non. La question implique de ne pas avoir étudié
la question, ni réfléchi à son sujet, ou d’avoir
une vue très limitée sur les multiples
dimensions de la Vie.
L’homosexualité existe,
c’est une évidence. Mais elle n’intervient dans
la nature que quand les sexes sont séparés,
isolés les uns des autres, et cela est vrai pour
l’être humain aussi.
Ainsi, l'homosexualité est
une situation qui peut être transformée*,
car elle n'est pas originelle. Elle a été
développée au long des âges. En remontant notre
lignée génétique ou nos vies passées (faite le
choix selon vos croyances), il y a eu de
nombreuses circonstances « pas naturelles »,
c'est-à-dire qui ne se rencontre pas dans la
nature, que l’humanité a créée au cours de son
histoire dramatique. Voici quelques unes de ces
situations :
1. Les grandes guerres qui
séparent les couples durant longtemps.
Certains
hommes se tournent alors vers d’autres hommes
près d’eux pour avoir un exutoire sexuel et
parfois une dose de tendresse. De même,
certaines femmes restées à la maison se tournent
vers d’autres femmes pour recevoir de la
tendresse et aussi leur dose de sexualité. C’est
le début d’une attirance homosexuelle qui se
renforce d’elle-même, par la répétition, comme
toute habitude, nourri par l’égrégore de toutes
les expériences identiques dans l'humanité. Elle
se renforce ainsi sans fin.
Faire l'amour par une
sexualité sacrée est un égrégore naissant, pour
l'instant beaucoup moins puissant que ceux des
pratiques sexuelles fantasmagoriques et
déviantes : sadomasochisme, domination
soumission, fétichisme, homosexualité, etc.
Alimenté par des égrégores puissants, vieux de
milliers d'années pour certains.
Ainsi,
un hétérosexuel qui « s’essaye » à explorer la
sodomisation, ou qui se fait surprendre par une
telle situation, va en quelques « passes » se
retrouver à accroître sa réponse orgasmique
annales jusqu'à désirer constamment renouveler
l’expérience. Chez les femmes, c’est l’habitude
d’orgasme clitoridien, qui va se développer ou
de stimulation vaginale ne pouvant se faire que
par un objet et non un pénis.
2. Les liens passés
Nous nous retrouvons
ensemble d’incarnation en incarnation, comme
nous côtoyons à peu près toujours les mêmes
personnes de jour en jour dans une vie.
Les mémoires chargées du passé, la plupart du
temps inconscientes, peuvent nous faire
ressentir des liens avec certaines personnes du
même sexe et une attirance renaît, faisant
éclore avec elle des questions troublantes, et
inconfortables parfois :
devons-nous de nouveau
vivre des rapports sexuels avec cette personne ?
Il n’est
plus question de période de guerre ici. Il
s’agit bien de l’habitude du passé, car nous
changeons de sexe d’incarnation en incarnation.
Prenons comme supposition que j’étais une femme
heureuse avec un homme dans une vie passée. Nous
nous croisons dans cette vie-ci, je suis encore
dans un corps de femme, mais son âme a choisi
une expérience dans un corps de femme. Nous
sommes deux femmes et la « vieille » habitude
homosexuelle de la vie passée risque de lever la
répulsion biologique.
Nous allons être tentés de rechercher une union
ensemble en souvenir (mémoire inconsciente) des
temps si profondément heureux que nous avions
vécu quand son âme était dans un corps d’homme.
Alors, nous aurons une relation homosexuelle
plus ou moins « heureuse » selon les autres
programmes de nos âmes, abstraction faite pour
se bonheur des préjugés ou intolérance sociale.
Regardons d’autres circonstances de notre
Histoire humaine :
3. L’emprisonnement à long
terme
Il
détruit la vie des couples, et bien souvent, la
vie sexuelle hétérosexuelle.
La loi du plus fort dans
les prisons et la pulsion sexuelle amène vite
les mâles alpha à se trouver des « femelles » de
remplacement, non consentes et qui
vont se soumettre à un sexe mâle, par la
fellation et la sodomie forcée et répétée
jusqu’à prendre l’habitude de ce comportement
soumis et trouvé homosexualité normale.
4.
Les cercles scientifiques, philosophiques,
politiques et religieux d’autrefois
n’acceptaient pas les femmes.
Les
hommes y développaient des amitiés profondes. De
retour à la maison, ils ne pouvaient discuter
avec leur femme de sujets parfois secrets, fort
intéressants pour eux provenant de ces cercles
très fermés. Un fossé se creusait graduellement
dans les couples poussant ces hommes à
développer complicité, tendresse ou sexualité
pour un homme de leur cercle. Cela ne se passait
pas dans les communautés d’hommes en action
(chasse, travail, etc.) où la libido est
dissipée et la situation moins propice à
l’intimité que le travail cérébral et confiné
des cercles.
Ce lien avec des pairs
devenait parfois plus fort que celui ressenti
pour leur femme, surtout dans une relation
conjugale usée par les ans.
L’homosexualité s’installe alors doucement.
Réciproquement, certaines femmes ainsi
délaissées pouvaient ressentir des pulsions
sexuelles les poussant à vivre quelque chose de
similaire avec des femmes de leur petit cercle
amical pour aller chercher la tendresse ou la
sexualité dont elles avaient besoin.
5.
Les abus sexuel et agressions
Ces
situations sur de jeunes garçons (lors
d’éducation perverse leur servant de modèle) ou
sur des petites filles (fermeture profonde pour
la sexualité avec un être du sexe opposé) par
des adultes en situation de pouvoir sont
traumatisantes pour les deux sexes, même si cela
s’est produit à l’adolescence ou à l’âge adulte.
Ces expériences ont graduellement conduit
beaucoup d’âmes vers l’homosexualité. Des
traumatismes vécus avec des êtres des 2 sexes
qui génèrent trop de souffrance peuvent conduire
aussi au rejet complet de la sexualité.
6. La banalisation de la
sexualité avec de nombreux partenaires.
Lorsqu'une civilisation
est à son déclin et lorsque l'ordre ancien fait
place à un ordre nouveau, toutes sortes de
déviance apparaissent. Pourquoi en
est-il ainsi? Cela est dû au fait que les
impulsions nouvelles en agissant sur les
précédentes, et les forces nouvelles en agissant
sur l'humanité, éveillent en l'être humain une
attirance pour ce qui est, pour lui, un champ
nouveau et inexploré d'expression, pour ce qui
est inhabituel et souvent hors-norme.
Les
esprits faibles succombent alors à l'impulsion,
ou bien des âmes déjà expérimentées sont
victimes de leur nature inférieure et s'égarent
dans des directions illicites, c'est-à-dire non
évolutives. À ces époques, nous voyons d'un côté
un progrès très déterminé dans de nouveaux
domaines spirituels encore inexplorés, comme la
sexualité sacrée, et en même temps une
expérimentation dans le domaine du désir
physique, qui n'est pas pour l'humanité, la
ligne du progrès.
Cette
recherche de nouveauté sexuelle se limite à des
jeux de corps dans de multiples positions, sans
Amour véritable, sans cheminement profond avec
l’autre âme. La
sexualité perd sa saveur sacrée et la luxure
ravit l’ego dans des plaisirs sexuels bruts.
L’être devient soit désabusé du sexe
et le rejette, ou peut devenir très narcissique
: il en vient à tellement aimer son propre corps
qu’il ne peut supporter un corps différent du
sien près de lui (ou d’elle). C’est une autre
porte vers l’homosexualité.
7. Une âme incarnée
plusieurs fois dans un corps de même sexe
Après
plusieurs reprises successive dans un corps de
même sexe, le changement de sexe dans une
nouvelle incarnation, peut être très...
déboussolant. Les anciens repères sexuels de
l'âme ne sont plus là. Par exemple, si elle a
été pendant x incarnations dans un corps
d’homme, explorant bien des activités
masculines, et se retrouve dans une nouvelle
incarnation dans un corps de femme pour
apprendre à développer des qualités féminines,
cette âme s’incarne donc en femme, mais se sent
homme. Elle peut, par facilité et refus du défi,
avoir tendance à rechercher d’autres femmes…
comme jadis lorsqu'elle était homme. L’inverse
est vrai aussi.
Lorsque nous
ressentons un penchant vers homosexualité,
souvenons-nous que cet appel est un
conditionnement issu des expériences
cristallisées dans des mémoires encore actives
(non intégrées) du passé. C’est ce
qui empêche de se sentir attirés par l’autre
sexe, en plus des déceptions récentes que nous
avons pu avoir avec lui…
En
prendre conscience n’est souvent pas suffisant.
Il est nécessaire de faire un processus
thérapeutique de régression et de guérison de
ces mémoires afin de retrouver l’ouverture
sexuelle vers l’autre sexe, passer
éventuellement par la bisexualité pour retrouver
l’hétérosexualité. Alors, il nous est possible
de vivre les grandes richesses et l’extase de la
Sexualité sacrée, union alchimique de l’esprit
et de la matière vers une homo-sexualité vraie.
Car,
essentiellement, le sexe
est une expression de la dualité et de la
séparation d'une unité en deux aspects ou
moitiés. Ces aspects, nous pouvons
les appeler esprit et matière, mâle et femelle,
positif et négatif. Ils
ne sont qu'un stade sur l'échelle
évolutionnaire, vers une unité finale ou
homo-sexualité (même sexe pour tous) par une
androgynie (un sexe masculin et féminin en
chacun).
« Il est vraiment rare de trouver une personne
qui combine vraiment en elle-même les deux sexes
et peut, physiologiquement et mentalement,
entièrement « se satisfaire elle-même, se
sustenter elle-même, et se propager elle-même.
Au cours des âges, ici et là, nous repérons le
véritable homo-sexuel, comme garantie d'un
accomplissement racial évolutionnaire distant,
lorsque le cycle mondial aura été parcouru et
que les deux moitiés séparées seront de nouveau
réunies en leur essentielle unité. Dans ces
phrases, je ne fais donc aucune allusion soit à
une doctrine d'âmes jumelles, soit à une
perversion de la réalité, selon la façon dont le
terme peut être ordinairement interprété
aujourd'hui. Je parle
de l'Hermaphrodite divin, du véritable
androgyne, de l'être humain perfectionné.
Dans neuf cas sur dix (si ce n'est dans
quatre-vingt-dix-neuf cas sur cent),
[l’homosexualité fait
référence] à un type de perversion mentale, à
une attitude déformée de l'esprit qui aboutit
souvent en pratiques physiques et en réactions
qui sont si anciennes dans leur manifestation,
que leur antiquité est un démenti à l'idée que
cette attitude pourrait représenter un pas en
avant sur le sentier du progrès. Ce
qu'elle marque en réalité, c'est une régression,
le retour à un rythme périmé, et la reprise de
pratiques anciennes. »**
L'homosexualité est un
conditionnement, un peu comme fumer.
L'occasion nous est présentée, nous essayons. Au
début, ça peut même ne pas être très agréable.
Puis nous y prenons goût, nous nous y
accoutumons tellement que nous considérons cela
comme normal et ayant toujours été « notre
nature ».
Ce choix d'orientation
sexuelle est tout à fait correct, il n'y a pas à
ressentir de culpabilité ou de honte.
Il n'y a pas non plus à
en être fier et encore moins à en faire la
promotion. C'est comme pour la
cigarette. Alors que cette dernière n'est pas
bonne pour la santé, l'homosexualité ne nous
emmènera jamais vers une extase sexuelle
énergétique. Nous obtiendrons toujours des «
orgasmillons » pour évacuer notre stress, sans
que cela dépasse l'intensité d'un orgasme
clitoridien pour les femmes, même en utilisant
toutes sortes d'outils, et un orgasme
éjaculatoire de décharge pour l'homme.
Il est parfaitement
correct de tout expérimenter, car nous sommes
sur Terre pour cela. Il est bien cependant de
continuer à évoluer et de ne pas dormir sur nos
lauriers. Et cela est valable évidemment pour
les hétérosexuels aussi…
*
Y a-t-il une explication biologique à
l'homosexualité? « Aujourd'hui encore, les
experts sont divisés sur la question. Quelle que
soit la réponse, il est possible de faire
s'épanouir le potentiel hétérosexuel d'un
individu. Plus de 20 études ont été menées
depuis 40 ans, la plus célèbre de ces études a
été publiée en 2003 dans la revue scientifique
Archives of Sexual Behavior. L'Américain Dr
Robert L. Spitzer a interviewé 143 hommes et 57
femmes qui avaient déjà eu des comportements
homosexuels. Du lot, 19% ont déclaré un
changement «complet», sans aucun désir ou
fantasme persistant pour les personnes de même
sexe, et 60% ont affirmé avoir rarement des
pensées homosexuelles au cours de relations
hétérosexuelles. » Journal La presse 18 décembre
2012.
**
Alice A. Bailey, « Compilation sur la sexualité
» des écrits du Maître tibétain.
La suite... Savez-vous
faire l'amour?
« La motivation de
l'amour vrai, c'est un désir passionné que
l'objet aimé actualise pleinement sa propre
perfection inhérente, indépendamment des
conséquences pour celui qui aime c'est un état
de service. » Stewart Emery |