Lexique du Guerrier intérieur
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[S] [T] [U]
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Les mots
ont, pour chacun de nous, un contenu subtil,
et si nous pouvions dépasser, ne serais-ce
qu'un instant toutes ces références et les
réactions qu'elles suscitent, vous
parviendrions peut-être à la vérité.
Krishnamurti
La voie du Guerrier intérieur est le chemin
qu'un être humain entreprend lorsque dans sa vie, un évènement
particulier, ou bien la lassitude, le détourne de l'aspect "forme" des
choses et le mène à s'intéresser à l'aspect "vie", la cause derrière les
formes.
La science utilise aussi ce chemin et cherche les causes
matériels, mesurables, derrière les phénomènes.
Avec les observations cosmologiques
confirmant la théorie du Big Bang, les scientifiques arrivent aux portes
d'autres mondes qui sembleraient encore plus extraordinaires que notre
univers visible, déjà fabuleux.
"Tous les termes
peuvent prêter à controverse, et ceux qui cherchent la controverse la
trouveront. Or, ceux qui cherchent une clarification la trouveront
aussi. Ils doivent toutefois être désireux de passer sur la controverse,
en reconnaissant que c'est une défense contre la vérité sous la forme
d'une manoeuvre dilatoire."
UCEM, CL79
L'exploration (ou sa tentative, pour être un
temps soit peu profonde nécessite de redéfinir tout un vocabulaire, qui
existe bien souvent en français, mais dont la signification originale
n'avait plus de sens dans notre monde rationnel. Leur sens à donc
changer et souvent plusieurs mots ayant des sens différent sont devenus
des synonymes ou presque: Ainsi "mental", "esprit", "âme", "conscience"
peuvent souvent être employé dans l'usage commun l'un pour l'autre
quand, pour un Guerrier intérieur, ils ont des sens très précis et
différents.
Voici, dans ce lexique, cette précision.
C'est le sens qu'ils ont dans chaque ouvrage du Guerrier Intérieur.
■ signe de subdivision de sens.
<> Antonyme (opposé)
Or. : Définition originale ou ancienne
Matérialisme : définition d’un mot
spécifique à cet ouvrage (en italique gras)
Mots en italique : renvoie à un autre mot
défini dans le lexique.
hyperlien : renvoie à un autre mot dans
le lexique.
Lien italique : renvoie à un mot
sur Wikipédia ou autres informations sur
Internet.
Sans principes communs, ce n'est pas la
peine de discuter.
Confucius
Abondance :
(Petit Larousse illustré, 1979) : théorie qui
considère que les moyens techniques modernes
permettent de produire une quantité de biens
très supérieure aux moyens d’achat du
consommateur et estime que, dans ces conditions,
les problèmes économiques se résument en la mise
en place de procédés de distribution tenant
compte des besoins (et non
des désirs) de chacun. État de l’économie d’un
pays lorsque l’offre est supérieure à la
demande. Surproduction qui crée « la misère dans
l’abondance » (Petit Robert 1970). Théorie
préconisant l’abandon du malthusianisme
(restriction volontaire de la production) et
l’instauration d’une économie distributive, dans
laquelle la production serait soutenue par le
débouché (Petit Robert 1981).
Âme :
voir « Soi »
Amour :
avec un grand « A » : Qualité non émotionnelle,
provenant du Soi.
Amour sans attente d’une compensation en retour,
sans condition, quelque soit la situation.
L’amour est sans cause, sinon c’est de l’émotionnalité.
« La
motivation de l'Amour vrai, c'est un désir
passionné que l'objet aimé actualise pleinement
sa propre perfection inhérente, indépendamment
des conséquences pour celui qui aime — c'est un
état de service. » Stewart Emery
Anthropomorphisme :
tendance qu’à l’être humain de donner aux
animaux, aux plantes et à Dieu
lui-même, des formes, des sentiments, des
valeurs et des pensées humaines
Apprendre :
acquérir du savoir.
Art :
ensembles de moyens, de procédés réglés qui
tendent à une certaine fin. La séparation entre
« beaux-arts » (musique, peinture, littérature,
etc.) et « arts utilitaires » (arts et métiers,
arts graphiques, arts manuels, arts martiaux,
etc.) est artificielle. Il faut autant de
créativité pour faire meuble qu’une sculpture et
les deux doivent naître selon les règles de
l’art. Le propre de l’art n’est pas de dire ou
de faire, mais de provoquer, de susciter et
d’éveiller. Voilà le grand art (objectif)
au-delà de l’art ordinaire (subjectif) qui n’est
que reproduction mécanique, fantaisie et
imitation de la nature ou d’autres « artistes ».
L’art véritable est mathématique. « L’artiste
sait et comprend le message qu’il veut
transmettre et son œuvre
produit toujours, avec une exactitude
mathématique, la même impression. Cependant, la
même œuvre produira des effets différents sur
des hommes de différents niveaux [de
conscience.] » Ouspenski. L’art est aux
émotions de que les
mathématiques sont au mental.
Atomes permanents : cinq atomes, ou
petits centres de force, constituent la «
mémoire » sur chacun des cinq plans de
l'évolution humaine : physique, émotionnelle
(astral), mentale, bouddhique (intuition) et atmique (volonté spirituelle) que la
Monade s'approprie pour se
manifester. Ils forment un centre stable et sont
relativement permanents. Autour d'eux se
construisent les différents voiles ou corps qui
permettent l’expérimentation des plans
correspondants.
Attention
(l’) : l’attention et la concentration sont
deux choses différentes. La concentration
procède par exclusion, tandis que l’attention,
qui est un état de pleine
conscience, n’exclut rien. Généralement,
nous sommes trop préoccupés par nos petits
problèmes et nos idées, nos plaisirs et nos
aspirations pour être véritablement attentifs à
notre monde extérieur et intérieur. Peut-être
peut-on se faire une idée de l’attention en
imaginant une situation où on se trouverait à
vivre avec un serpent venimeux dans une chambre.
Tous nos muscles seraient attentifs à ses
mouvements, à ses déplacements, au moindre
bruit. Si l’on enlève la peur d’une telle
situation, un tel état d’attention révèle alors
la totalité de nous-mêmes.
Auteur :
personne qui est la première cause d’une chose.
N’importe qui peut être l’auteur de n’importe
quoi, même d’un crime. Pour avoir
autorité sur une chose,
il faut en plus en être le
créateur. Par exemple en rédigeant une
facture, nous en sommes bien l’auteur, mais sans acte
de création, ne faisant que reproduire une
formalité apprise. Nous ne pouvons pas revendiquer des
droits d’auteur sur la facture !
Autorité :
(Lat. Autoritas, d’auctor =
auteur). Seul le
créateur à autorité sur ses créations ou ses
créatures; droit de commander, d’imposer
obéissance. La seule
autorité sur l’être humain est la
Monade, partie
différentiée d’ISU
l’Intention à la source de sa création, dont
la partie la plus immédiatement accessible pour
notre conscience est l’Âme, le
Soi, le Maître dans le cœur.
Autoritarisme : caractéristique
d’un gouvernement autoritaire. Nous vivons dans
des démocraties autoritaires aux apparences
libertaires, avec erreur sur les entités
assujetties à leur autorité.
Besoin : ce que nous devons
obtenir pour le développement de notre corps, de
notre mental, de nos émotions et de notre plus
haute conscience. Les besoins sont communs à
tous les êtres humains : besoins biologiques et
psychologiques. <> les envies et
désirs.
Bouclier : protection
psychologique qu’un Guerrier choisit
volontairement, parmi les éléments de son
chemin. C’est un ou des comportements coutumiers
qui lui font du bien, qui le rassure.
Bien et le
mal (le) : notions dogmatiques
constituant la morale chez les athées ou défini
par un dogme religieux. La notion de bien et de
mal diffère d’une personne à l’autre. Le mal
peut, dans sa généralité être défini comme un
certain type d'événements, de comportements ou
d'états de fait jugés nuisibles, destructeurs ou
immoraux, et sources de
souffrances physiques ou psychologiques
(morale et métaphysique). Le bien étant son
contraire (voir le texte « Au
sujet du bien et du mal). Ces notions sont étrangères au
Syriaque (dialecte appartenant à l'Araméen),
langue de Jésus dans laquelle est écrit le
premier évangile, la Peshitta. Cette notion y
est traduite par celle de maturité et immaturité
que nous emploierons.
Centrage :
voir « non-disponibilité »
Cercle
infranchissable: ce terme est
utilisé dans la littérature occulte pour
désigner la périphérie de la sphère d'influence
de toute force de vie centrale et il s'applique
à tous les atomes, depuis l'atome de matière du
physicien et du chimiste jusqu'au grand atome
d'un système solaire, en passant par l'atome
humain et planétaire. Le cercle infranchissable
de l'homme moyen est la sphère de son corps
mental qui s'étend bien au-delà du corps
physique et lui permet de fonctionner sur les
niveaux inférieurs du plan mental.
Le tableau peut clarifier quelque peu les idées
ci-dessus.
Chemin-qui-a-du-coeur: pour un
Guerrier, rien n’est
plus important qu’autre chose. Par conséquent,
toutes les choses sont égales, étant égales,
elles sont sans importance. Mais un moment
donné, il choisit pour lui un
chemin-qui-a-du-coeur, qui ne fait qu’un
avec lui et qu’il a un plaisir incommensurable à
parcourir dans toute sa longueur. Il s’y engage
comme si sa vie en dépendait tout en sachant que
ça n’a aucune importance et qu’il aurait pu
choisir n’importe quel autre chemin. C’est le
chemin que chacun doit choisir de manière à être
toujours au mieux de lui-même.
Comprendre : la compréhension
d’un Guerrier intérieur
est la faculté du Penseur
dans le temps, d’acquérir la
Connaissance comme
base de la Sagesse, ce
qui lui permet d’adapter les choses de la forme
à la vie de l’esprit et de saisir les éclairs d’Intuition
de l’Intelligence
dans son cœur.
Connaissance :
c’est la science de la matière comme la
Sagesse est la science de
l’esprit. Elle peut se diviser en quatre
catégories : ■ Le savoir théorique,
que l’humain Ordinaire
accepte sur les dires d’autrui, sur des
informations dignes de foi qui impliquent la
confiance dans leurs auteurs. Les données
sont acceptées comme telles et ne sont pas
vérifiées par celui qui les adopte, car la
capacité de réflexion, le manque de temps ou de
volonté lui font défaut. Seule, la
mémoire est utilisée. La science, la
théologie, les systèmes philosophiques et les
penseurs influencent les idées acceptées sans
discussion par un intellect non spécialisé,
c’est-à-dire par l’humain
Ordinaire. C'est la connaissance
mémorielle ■ Le savoir sélectif
par le discernement implique un jugement
intelligent. Il utilise une méthode plus
scientifique, expérimentation, élimination de ce
qui ne peut être prouvé, et sélection de
facteurs vérifiable pour l’élaboration de « lois ».
La pensée rationnelle, dialectique, scolastique
et concrète entre en jeu ; de nombreux éléments
puérils, invraisemblables et invérifiables sont
écartés, rejetés. Il en résulte une
clarification dans le domaine de la pensée.
Ainsi s’engendrent des processus de pensées de
plus en plus justes menant à des
vérités de plus en plus
larges. C'est la connaissance réflective. ■
Le savoir expérimental est la mise
en pratique par l’individu du savoir sélectif.
Il y a réfléchit et l’a jugé digne d’en faire
l’expérience, plusieurs fois. Alors, la
compréhension de la connaissance réflexive sera
devenue une connaissance expérimentale, un
acquis pour l’individu qui s’en trouvera ainsi
modifié. Les trois « savoirs » précédents entre
dans le processus d’apprentissage. « Savoir »
théoriquement est nécessaire pour comprendre
(savoir sélectif), afin d’expérimenter et
représente une partie de « connaître »,
l’ensemble permet l’apprentissage.
■ Connaissance
intuitive.
C’est la perception, par le
mental, de quelques
aspects de la
vérité dans la création, connu du
Soi, émanant du monde
archétypal des idées. Ces vérités toujours
présentes et ces lois toujours agissantes ne
peuvent être identifiées que par un mental
développé, concentré et ouvert; le mental de
l’humanité se développe et nombreux sont ceux
qui sont prêts pour une nouvelle connaissance
intuitive.
L’intuition, qui guide
les penseurs éminents ne passe pas par un
processus d’apprentissage. Elle est
l’omnisciente et infaillible, caractéristique du
Soi. Connaître véritablement n’est pas
susceptible d’interprétation.
Conscience sensorielle ou champ de la
conscience :
capacité de perception directe, dans l’instant,
dirigée par l'attention et intériorisée, qu’un
sujet est capable d’établir avec son
environnement, et avec lui-même par les six
sens : la vue qui réagit aux formes et couleurs;
l’ouïe qui réagit au son; l’odorat qui réagit
aux odeurs; le goût qui réagit aux saveurs; le
toucher qui réagit au contact; le mental qui
réagit aux pensées, idées et émotions. Sa plus
ou moins grande ouverture détermine son contenu
fait d’observation pure, sans évaluation.
L’expérience de la double fente de Thomas Young
met en évidence que la conscience fait
apparaître les phénomènes corpusculaires
(matière solide) à partir du monde quantique
ondulatoires (vibration). Elle rétablit l'unité
de l'objet dans la dimension matérielle.
■ La
conscience psychologique : Ici, le champ de
perception est directe (observation pure, sans
évaluation) et indirecte (rapports entre les
choses, les êtres et les concepts). La
conscience inclus la mémoire
de nos expériences et
de notre savoir accumulé
sur des sujets extérieurs ou sur nous-mêmes. Le
contenu fait la conscience et la modifie. Il
induit une interprétation plus ou moins claire
des phénomènes qui nous renseignent sur notre
propre existence. Une partie est détectée par
notre vigilance, influencée par une autre
subvigilante ou subconsciente,
et une troisième partie supra vigilante ou
supraconsciente;
chez l’être humain ordinaire,
les deux premières parties, vigilante et
subvigilante, sont étroites d’ouverture,
crédules, conditionnées et angoissées. Le
contenu de cette conscience nous donnent
l’impression d’être des individus séparés de ce
dont nous sommes conscient. Cependant la très
grande majorité est commune à toute l’humanité.
Une autre partie encore plus vaste inclus tous
ce qui existe (panpsychisme). Ce qui fait dire
« Nous sommes tous un », semblables les uns aux
autres. La conscience humaine peut être
entraînée et s'élargir, mais ne peut transcender
le champ de perception. Elle ne peut donc pas
atteindre à la Connaissance intuitive. Il
convient de distinguer :
■ L’auto-conscience ou
conscience de soi: se percevoir, se
représenter soi-même comme objet extérieur et
raisonner sur ces représentations.
L’introspection est la perception de ses propres
mouvements internes (émotions, pensées,
opérations mentales, intuitions, rêves
conscients). <> Il est intéressant de noter
qu’un des antonymes d’introspection est
« distraction ». Ce qui revient à dire que toute
notre perception extérieure est une distraction
de qui nous sommes réellement.
■ La
conscience morale apparaît quand l’« objet
extérieur » est un de nos actes et le
raisonnement un jugement de valeur (Avoir
mauvaise conscience, se donner bonne conscience.).
Elle est le résultat de nos croyances.
■ Conscience
transcendantale: Conscience de la Réalité
ultime par un contact personnel direct avec
cette réalité ressentie comme un objet
extérieur.
■ Conscience
Absolue: Conscience de l'unité ultime, la
relation sujet objet étant totalement dissoute.
Créateur :
celui qui crée, qui tire quelque chose de
CUNEQ et lui donne
naissance dans la matière. C’est l’auteur
identifié d’une idée originale concrétisée en
application des règles et technique d’un
art. C’est le propriétaire
d’une Œuvre de l’Esprit et c’est la réalisation
de l’Œuvre de l’Esprit qui fait la création.
Croyance :
fait de croire en la vérité, la réalité de
quelque chose. Distinction entre "foi" et
"superstition". Les
valeurs sont
des croyances.
CUNEQ :
Champ Unifié d’énergie Quantique : le réservoir
de la manifestation physique selon la physique
Quantique; le champ d’énergie d’où tout ce qui
est manifesté proviendrait et où tout ce qui
existera est déjà là en potentiel.
Dépenses de
base : dans nos finances
personnelles, ce sont les dépenses nécessaires
pour combler nos besoins
qui se répètent chaque mois tel que : l’argent
pour notre logement, l’électricité, le
téléphone, Internet, nos déplacements, nos coûts
d’épicerie et de soins de santé, les vêtements,
le coiffeur, nos loisirs courants.
Désir :
tout ce que veut notre ego et
qui ne sont pas des besoins.
Du pain est un besoin, un éclair au chocolat un
désir.
Dieu :
le Logos Solaire, la grande conscience régente
de notre système solaire. C’est la plus grande
divinité visible à l’œil nu, sous forme du
disque solaire et des planètes du système
solaire qui sont ces centres d’énergies,
comparables aux chakra du corps humain. Un
« Dieu » encore plus vaste vient d’être
découvert sous la forme d’une quantité
incommensurable d’énergie au centre de notre
galaxie et pourrait se nommer le Logos
galactique. C’est un alignement entre le Logos
galactique et solaire (incluant la Terre) qui se
produira le 21 décembre 2012. Le « Dieu » ultime
est l’Intention cause de toutes les causes.
Voir ISU.
Discernement: capacité de distinguer
entre deux chose, sans émettre de
jugement. Chaque
décision que nous prenons nous demande du
discernement, ne serais-ce que marcher dans la
rue. Un Guerrier utilise son discernement, il ne
juge pas.
Discipline : C’est une
source de liberté pour de
vivre intensément. Elle n’a aucun lien avec la
notion d’obligations ou d’autorité.
C’est une alliée puissante pour passer à travers
le feu de la peur ; elle implique la
non-disponibilité
ou centrage, l’action stratégique, l’impeccabilité
et l’esprit de combat.
Éducation :
moyen de répondre aux
besoins du Soi, de
l’esprit humain, de l’âme. Méthode
de développement d’une
faculté, d’un talent d’un potentiel de l’être
humain. Éducation de la patience, de
la mémoire, de la sagesse, de l’empathie.
Une telle approche comprend trois points
fondamentaux : une compréhension psychologique
de la personne à « éduquer » ; une vision du
genre de société que l’on souhaite créer ; un
point de vue cosmologique qui place l’être
humain dans l’univers, où il est à la fois
spectateur et acteur. Ne pas confondre avec
instruction.
ego,
personnalité : (ego avec un petit
« e »). Ensemble de notre corps physique, de nos
émotions et de nos pensées, sans intégration et
coopératon entre ces différentes partie. Ego,
avec un "E" représente ces différentes parties
fonctionnant comme un tout, comme une maisonnée
dirigé par un intendant ou le cocher intelligent
dans l'analogie de la charrette.
Émotionnalité : ensemble des
manifestations de corps émotionnel de l’être
humain aussi bien positive que négative. Être
heureux est un état qui se trouve dans la
vacuité du juste milieu.
Envie : voir désir
Épanouissement. L’être humain est le
produit suprême de la vie dans les trois mondes
(Physique, émotionel et mental;).
Ça n'est pas le produit suprême de l’univers ! Et encore,
par être humain, nous entendons le
Soi de l’humain
supramental, la plus
haute manifestation de la forme,
le règne humain. La Vie au
coeur du système solaire
(Dieu) produit
l’épanouissement évolutif des énergies de cet
univers dont l’être humain ordinaire, malgré sa
science,
n’a qu’une vision très partielle. Seul le
pouvoir personnel acquis par un
Guerrier intérieur lui
permet de percer quelques voiles de mystères de ce
monde.
Équité :
notion de la justice naturelle dans
l’appréciation de ce qui est dû à chacun.
Droiture,
Impartialité.
Esprit
de combat (L’) : pour capter une
force, il faut s’opposer à elle et la capturer
au vrai sens du terme. L’esprit de combat permet
au Guerrier intérieur de
passer à travers les flammes de la peur afin
d’en extraire l’énergie cristallisée.
Esprit : Ce mot s'applique à l'impulsion de la vie indéfinissable, insaisissable, essentielle, cause de toute manifestation. C'est le souffle de Vie, influx rythmique d'énergie vitale qui se manifeste à son tour comme force d'attraction, comme conscience ou âme, et constitue la totalité de la substance atomique. Pour l'être humain, c'est l’âme de l’âme (Soi), voir Monade.
« Rappelons-nous qu'une définition de l'esprit n'est pas possible, pas plus qu'une définition de Dieu. Si l'on dit que l'esprit est la cause inexprimable et indéfinissable de l'être, l'énergie qui en émane, sa vie unique et sa source, la totalité des forces, de tous les états de conscience et de toutes les formes, l'agrégat de la vie et de toute manifestation de cette vie, le moi et le non-moi, la force et tout ce qu'elle détermine, on tourne simplement autour de la question, on tente l'impossible, cachant ainsi la vérité derrière les mots. On ne peut l'éviter avant d'atteindre et de connaître la conscience de l'âme et de percevoir le UN sans forme à la claire lumière de l'intuition. […] Nous pouvons juste adopter l'attitude du chercheur philosophe, prêt à adopter une hypothèse sur la base de sa probabilité, mais non à accepter comme vérité ce qu'il n'a pas expérimenté par lui-même. » Le Tibétain, TMB p. 22
Évolution
de la conscience (Phylo.) est le
déploiement d'un pouvoir de réponse toujours
croissant de la vie subjective à son milieu
ambiant. Elle conduit, toujours en
s’élargissant, vers l'Idéal d'une Existence
unifiée, synthèse de toutes les lignes de
l'évolution. Elle mène à la conception d'une Vie
ou force centrale, qui fond et lie ensemble
toutes les unités évoluantes, que ce soit des
unités de matière comme l'atome, ou des unités
de conscience comme les êtres humains. Cette vie
centrale peut être appelé la Nature, ou le Dieu,
auquel le Chrétien se réfère lorsqu'il dit :
"Car en lui nous avons la vie, le mouvement et
l'être".
Expérience : le fait d’éprouver
personnellement qqch. ■ Ensemble des
connaissances
acquises par une longue pratique de ces faits.
■
Le fait de provoquer un phénomène dans
l’intention de l’étudier. Le but de la vie sur
Terre n’est pas le bonheur, mais l’expérience.
Découvrir, explorer sont des actions qui
demandent attention et
intuition (écoute
intérieure de l’Intention).
Nous explorons ce qui est faux, ce qui est
illusion pour trouver, derrière, une plus grande
vérité qui nous rapproche
de l’Intention. Puis nous plongeons dans
l’exploration de ce nouveau voile avec de
nouvelles expériences
au milieu de cette nouvelle illusion plus
« légère », vers une vérité encore plus vaste.
L’expérience est ce qui est acquis en parcourant
le chemin vers l’Intention.
Folie contrôlée :
c’est agir dans le monde comme si nous croyons
en son existence, tout en sachant qu’il n’est
qu’une illusion de nos sens. Les actes de
l’homme ordinaire ne signifient rien. Ce sont
ceux d’un acteur qui passe sa vie à vieillir
dans un monde qui n’est qu’un théâtre. Tel est
aussi la vision du Guerrier
intérieur. Et comme il ne croit pas à la
folie de ses actes, il l’appelle folie
« contrôlée ». Il sait que tous ces actes sont
inutiles et malgré tout il fait comme s’il ne le
savait pas, pour se prendre au jeu, sans se
prendre au sérieux. « Le
Guerrier traite le monde comme un mystère
infini et ce que font les gens comme une
folie sans nom. »
Forme :
Frugal :
un Guerrier intérieur
aime. Aimer signifie
respecter. Pour cela un guerrier vit de peu,
simplement, et mène une existence sobre. Il
veille à ne pas « presser le monde » en
l’utilisant avec frugalité et tendresse, peu
importe ce qu’est ce monde, choses, animaux,
gens ou pouvoir
(énergie). « Il traite tout avec une
attention respectueuse,
il ne piétine rien, à moins d’y être obligé. Il
est intimement en rapport avec son monde.
Cependant, il demeure
inaccessible
(non manipulable) à ce monde même parce qu’il ne
le déforme pas en le pressant par des actions ou
un amour conditionnel. Il capte le monde un tout
petit peu, y reste aussi longtemps qu’il en sent
le besoin et s’en va rapidement en laissant à
peine la trace de son passage ».
Carlos Castaneda
Gaspillage : utilisation inutile ou
excessive des ressources pour combler nos
besoins biologiques et
matériels.
Guerrier
intérieur
Simulation financière Riche & Conscient
: état d’être
intermédiaire entre l’homme ordinaire, inconscient du Plan d’évolution
d’ISU et le
Magicien blanc qui
participe activement à ce Plan en connaissances
des causes et en agissant sur les mondes
invisibles.
Humanitude : ensemble des habitudes et
conditionnements qui dirigent les actions d’un
être humain sans qu’il en soit
conscient.
Impeccabilité : c’est faire ce qui est à
faire à 100 %, en donnant le meilleur de
nous-mêmes, et pas moins, dans tout ce que nous
entreprenons. Ça n’est pas un jugement moral.
C’est simplement la meilleure utilisation de
notre pouvoir
personnel ou niveau d’énergie. Elle exige de
la frugalité, du sérieux,
de la simplicité, de l’innocence et par-dessus
tout l’absence d’auto-admiration ou
autocontemplation. C’est tout ce qui compte
pour un Guerrier intérieur,
car il sait qu’aucun de nous ne résout rien.
Seules notre inconscience et notre arrogance
nous le font croire. C’est la Présence
créatrice, Source du Plan d’évolution,
ISU par l’intermédiaire de
Dieu, qui le résout ou non à
notre place en nous utilisant.
Impersonnalité :
non-identification aux désirs conscients et
inconscients de la personnalité. C’est briser
les chaînes de notre auto admiration ou
autocontemplation, de notre narcissisme,
effacer notre histoire personnelle, perdre le
sens de notre propre importance. C’est agir sans
en attendre de résultat ; un
Guerrier intérieur n’agit pas pour le
profit, mais pour l’esprit.
Inaccessible :
voir « non-disponibilité »
Instruction : fonction des écoles
et les universités, menant à la diplomation. À
ne pas confondre avec l’éducation
dont elle n’est que la réduction économique pour
former des gens instruits, c'est-à-dire qui ont
reçu les instructions nécessaires pour exercer
un métier.
Intelligence du cœur : "intelligence" intuitive, provenant, selon
les recherches en neurocardiologie, des 40 000
neurones (cellules nerveuses) présentent dans le
cœur. C’est une concentration aussi dense que
dans certains centres sous-corticaux du cerveau,
qui laisse percevoir la possibilité du siège du
« Soi ». Elle est le reflet
de l’Intention universelle.
Cette intelligence est sans cause. Si elle en a
une, ce n’est pas de l’intelligence, mais une
aptitude.
Intelligence :
Le terme est dérivé du latin intelligentia, «
faculté de comprendre », dont le préfixe inter-
(« entre »), et le radical legere (« choisir,
cueillir ») ou ligare (« lier ») suggèrent
essentiellement l'aptitude à lier des éléments
entre eux. L'intelligence a été décrite comme
une faculté d'adaptation (apprentissage pour
s'adapter à l'environnement ou au contraire,
faculté de modifier l'environnement pour
l'adapter à ses propres besoins). Dans ce sens
général, les animaux, les plantes, les outils
informatiques, font preuve d'une intelligence.
■
Au
stade humain, l'intelligence se caractérise par
l'ensemble des processus de pensée qui lui
permettent de s'adapter à des situations
nouvelles, d'apprendre ou de comprendre, de
faire preuve de logique, de raisonnement
déductif et inductif. Dans ce sens, elle est
liée au langage et à la pensée abstraite, qui
est plutôt (mais pas exclusivement) le propre de
l'humain.
■
Contrairement à l'intuition,
l'intelligence ne suit pas la ligne de moindre
résistance et entraîne, par notre libre arbitre,
à vivre des expériences
souffrantes.
ISU :
Intention ou Intelligence à la Source de l’Univers :
c’est le nom que nous donnons à la cause des
causes, avant le Big bang, depuis que cette
théorie est un fait scientifique (mai 1965),
L’univers à eu un commencement et sa fantastique
précision ne peut-être, statistiquement parlant,
le résultat du hasard. Alors se pose la question
de ce qui a causé cet univers. Nous l’appelons
ISU, la Cause des causes, l’Intention universelle qui régit cet univers. Ça n’est pas
un surveillant qui s’occupe de nos petites vies,
sinon par l’application des lois de la physique
et de la nature. Ainsi, il n’est ni bon, ni
mauvais. Il est. Voir aussi Dieu,
l’Intention de notre système solaire.
Intention :
(avec une majuscule) force incommensurable,
indescriptible qui relie tout le monde manifesté
par un lien de communication. C’est en rompant
notre attachement à la personnalité (ego)
que se développe le lien avec l’Intention. Trait
d’union entre l’homme et le monde. L’intention
n’est pas la détermination, c’est une maîtrise
qui s’exerce en s’abstenant impersonnellement de
certaines choses. Elle est la force
d’application du Plan d’évolution d’ISU, ou son
représentant dans notre univers local,
Dieu, le Logos solaire.
Intuition :
sixième sens, ou sens de l'âme ou Soi. Ce sens
reflète la sagesse de la
Monade et l'être humain
ordinaire le possède à
l'état rudimentaire et sporadique.
"L’appréhension directe, par l’intellect, de la
réalité telle qu’elle est, et non sous la forme
d’une perception ou d’une conception, ni comme
une idée ou un objet de la raison, toutes choses
qui sont, par contraste, une appréhension
intellectuelle." professeur Wildon Carr
Jugement:
un Guerrier
ne juge pas les autres. Cela veut dire qu'il ne
les condamne pas car il sait que ce monde est
illusoire et que l'être humain
ordinaire n'en a pas
conscience. Il juge seulement les idées. Pour le
reste de sa vie, il utilise le
discernement.
Juste :
équitable, impartial, intègre, honnête,
loyal. Qualité relative à la perception du
sujet.
■ Qui est
légitime,
fondée, authentique
Justesse :
qualité qui rend une chose parfaitement adaptée
ou appropriée à sa destination (du mot destin).
Qualité qui permet d’exécuter très exactement
une chose, et par extension la manière dont on
l’exécute sans la moindre erreur. Tiens compte
du respect de la dignité humaine, du respect des
droits et du mérite de chacun. C’est une qualité
relative sous la dépendance du libre arbitre
humain et non de ISU, l’Intention universelle ni de
Dieu.
Justiciable : qui relève de la
juridiction de certains juges. Seule la
personnalité juridique, selon le Code civil,
peut dépendre des juges.
Justice :
juste appréciation (interprétation).
■ Ne peut
s’exercer que dans la connaissance absolue de la
totalité des causes et des effets. Cette qualité
ne peut être que celle de la Cause de toutes les
causes, de l’Absolu, de ISU,
l’Intention universelle dans une justice
naturelle. « La justice est la
liberté [civile] en
action » Joubert. Dans l’absolu, plus de justice
= plus de liberté. À justice absolue (celle des
lois naturelles provenant d’ISU,
liberté absolue… dans le cadre des lois physique
et supramentale de
l’univers. ■ Dans la sphère des affaires
humaines, ça n’est qu’un principe de conformité
au droit (sens de légalité et de lois) ou
naturel (voir équité).
Elle devient partialité dans laquelle l’autorité
fait régner l’obéissance par la contrainte ou
les privilèges, le bâton ou la carotte (Parotte
= PPP = Plaisir, Pouvoir, Prestige). L’humanité
recherche la justesse et le bonheur, pas la
justice et le divertissement.
Karma:
principe selon lequel nos actes, paroles et
pensées sont doués d'un dynamisme qui trend à se
perpétuer par des effets, eux-mêmes cause
d'autres effets. Cette loi de
cause à effet s'applique sans aucun jugement, ni
aucune pitié. Elle est mécanique, pour le "bien"
comme pour le "mal".
« À cause du clou, le fer fut
perdu.
À cause du fer, le cheval fut perdu.
À cause du cheval, le cavalier fut perdu.
À cause du cavalier, le message fut perdu.
À cause du message, la bataille fut perdue.
À cause de la bataille, la guerre fut perdue.
À cause de la guerre, la liberté fut perdue.
Tout cela pour un simple clou. » Benjamin
Franklin
Liberté :
■ Liberté d’être :
état d’une personne qui n’est pas sous la
dépendance de quelque chose ou quelqu’un
d’autre. Tout attachement aux
désirs de l’ego est une
dépendance, donc une restriction à la liberté
d’être Soi. Cela prend du
courage pour accéder à la liberté d’être qui
s’exprime par une attitude non dominée par la
peur, la gêne et les préjugés. Elle implique
dans la société l'honneur (Respect des plus
hauts principes reconnu par quelqu’un, qui
entraîne la crédibilité et le respect auprès des
autres.) ■ Liberté de
faire (liberté civile). Faculté pour un citoyen
de faire tout ce qui ne nuit pas directement
à autrui. Le mot « directement » est
important, car nous sommes tous en interrelation
les uns avec les autres et avec notre
environnement. Donc, toute action de l’un
interfère avec la vie de tous les autres, qu’ils
s’en rendent compte ou non. La liberté de
faire implique dans la société le respect du
principe de sécurité d'autrui.
■ Liberté
d'avoir, de posséder (liberté civile). C’est une
conséquence de la liberté de faire. Elle
implique dans la société le respect du principe
de propriété.
Libre
arbitre : décrit la propriété
qu’aurait la
volonté humaine de se déterminer
librement et par elle-même, à agir et à
penser, hors de toute
sollicitation ou contrainte extérieure ;
par opposition au
déterminisme ou au
fatalisme, qui affirment que la
volonté est déterminée
dans chacun de ses actes par des « forces » qui
l’y nécessitent… mais qui sont des forces
intérieures, les forces de la mécanique de l’ego.
Il n’y a pas d’opposition entre libre arbitre et
déterminisme, juste une question de niveau de
conscience. L’être
humain ordinaire est
conditionné, déterminé par ses instincts
provenant de son âme
animale ; un Guerrier
intérieur par à la conquête de son
libre arbitre que
possède le Magicien
blanc. Voir « Antinomie du
destin ou de la nécessité et du libre
arbitre ». Le
principe d'incertitude et la
théorie du chaos ont apporté des
éléments nouveaux à ce débat, sans pour autant
le trancher.
Lois : elles
sont de plusieurs types, les deux premiers étant
universels : ■ les
lois métaphysiques (loi de cause à effet, loi de
similitude, lois du revers, etc. définie dans
les lois du Tao ; ■ les
lois physiques (ou naturelles) que connaît et
explore la science selon quatre grandes forces
(gravitation, électromagnétisme, radioactivité
et cohésion nucléaire) ; ■ les
lois humaines… religieuses et civiles. Ces lois
sont arbitraires, variables d'un lieu à un
autre, d'un moment à l'autre, et se multiplient
quand le respect des lois spirituelles diminue.
La multiplication des lois humaines permet de
contrôler, réprimer ou criminaliser les êtres
ordinaires pour leur « protection », l'« ordre »
public et le « bon » fonctionnement de la
société tant que ces êtres ne sont pas sous la
gouvernance du supramental. Les lois humaines
sont faites par les gouvernements, rendu
nécessaire temps que l'être humain ne peut se
gouverner lui-même. En terme d'énergie
dans le monde du Guerrier
intérieur, les lois drainent l'attention
et l'énergie des individus qui en ont moins pour
cheminer vers la liberté
d'être. « Ceux qui abandonneraient une liberté
essentielle pour acheter une peu de sûreté
provisoire ne méritent ni la liberté ni la
sûreté. » Benjamin Franklin, 1759.
Magicien blanc :
Guerrier intérieur qui a
acquis assez de
pouvoir personnel pour entrer en
communication avec les forces invisibles des
mondes subtils et qui les utilise pour
l’harmonie des mondes et la réalisation du
Plan d’évolution. Aux yeux du monde
ordinaire, c’est un magicien, un sorcier, un
sage ou un fou, selon la perception de chacun.
Magie : Un monde « qui a
du coeur » est doué de
pouvoir. Il est magique, ce qui veut dire
qu’il n’est pas rationnel, donc il est vivant.
Regardées sans le filtre de la raison, les
choses apparaissent douées d’un pouvoir
particulier et sont à traiter avec délicatesse
et prudence. Cela amène le
Guerrier intérieur à parler aux plantes, à
découvrir le langage des oiseaux et décrypter
les signes de la nature. La magie intervient
lorsque l’on perçoit les premières couches du
monde qui sont invisibles à notre réalité
rationnelle. Alors, par l’application de la
Volonté à un point
clé, le Magicien blanc
élargit sa représentation du monde pour
participer à son évolution.
Maître
dans le cœur : voir « Soi »
Maître intérieur : voir « Soi »
Matérialisme : c’est la
consommation au-delà de la zone de confort que
l’on étudie dans le livre du Guerrier
intérieur riche et conscient.
Mémoire :
ensemble de l’enregistrement conscient et
inconscient (sub et supra conscient) des
évènements passés,
expériences, sensations, savoir. Ces
enregistrements peuvent être de deux sortes :
des mémoires intégrées qui ne réactivent pas les
mécanismes de l’ego, et des mémoires chargées
émotionnellement, « réactivantes » provenant
d’une identification excessive du « moi » avec
le contenu de la mémoire.
Mental :
employé comme nom (le mental), il est
synonyme d’esprit (avec un « e » minuscule). Il
comprend deux parties, le mental concret (ou
inférieur), lieu de résidence de la partie
automatique de notre cocher, le
pensant,
et le mental abstrait (ou supérieur) où réside
le Penseur ou
l’observateur témoin ou encore l’Ego (avec une
majuscule).
Moi :
voir « ego »
Monade : l’âme de l’âme (Soi) ou pur Esprit qui reflète les trois aspects
de Dieu : 1. la Volonté ou
la Puissance, (Père) ; 2. L'Amour-Sagesse,
(Fils) ; 3. L'Intelligence active
(Saint-Esprit). Le Magicien blanc n'entre en contact avec elle
que lors des dernières initiations lorsqu'il
s'approche de la fin de son voyage et est devenu
parfait. La Monade se reflète également dans le Penseur ou Ego (avec une
majuscule). Ne pas confondre avec la définition
qu’en a fait Leibniz.
Ne-pas-faire : Création
véritable. Ne-pas-faire est l’opposé d’une
réaction à notre milieu, aux conditionnements et
habitudes qui sont des actions « copiées » sur
les autres ou sur notre passé. Ne-pas-faire est
l’action au-delà du désir de changer « ce qui
est » en « ce qui devrait être ».
Non-disponibilité inaccessibilité ou centrage :
action stratégique afin d’éviter délibérément de
se fatiguer soi-même et de fatiguer les autres.
C’est éviter d’être troublé ou sollicité en
maintenant une attention
inflexible sur le but. Cette non-disponibilité
vient de ce qu’un Guerrier
« ne déforme pas son monde en le pressant ». Il
le laisse « tel qu’il est » et y touche avec
sobriété. La
non-disponibilité diffère totalement de
l’isolement. Un Guerrier au contraire utilise
son monde avec frugalité
et tendresse, sans l’user.
Obéissance : de « Obéir », se
soumettre à quelqu’un en se conformant à ce
qu’il ordonne ou défend. Moins formel que
« soumission ». Obéissant : qui obéit volontiers
<> obéir sous la contrainte <> désobéissance.
Œuvre
de l’Esprit : qui émane d’une
création originale
faisant appel à ISU via l’intuition
créatrice et exécutée selon les règles de l’art
(une œuvre littéraire ne peut être constituée de
gribouillis). L’être humain est une Œuvre d’ISU.
Ordinaire : Êtres ordinaires
gens « normaux » qui basent leur vie
raisonnablement sur la description du monde
qu’ils l’ont appris depuis leur naissance,
qu’ils tiennent pour définitive et qui n’est
qu’une image irréelle, maniable, fabriquée.
Tout être humain qui n’agit pas en
Guerrier intérieur et
qui n’est pas un
Magicien blanc ou un sage est un être soumis
aux mirages des cinq sens. Monde ordinaire :
le monde perçu qui est tout à la fois créé et
interprété par la raison.
Pensant
(le) : partie du mental
qui fonctionne tout seul. Ce qui pense
continuellement en vous, sans que vous le
décidiez consciemment. Les premiers pas de la
méditation ont pour buts de stopper le pensant
pour atteindre le vide mental. Sur ce vide, le
Penseur peut tracer des
plans et réfléchir.
Penseur (le) :
ou la Réalité intérieure, Ego avec un grand
« E », le Seigneur solaire ou Manasadéva, ou le
Fils du Père. Le penseur fonctionne avec le
mental abstrait. Il a la faculté de conscience
d'abord polarisée dans la personnalité ou
ego (physique, émotionnelle
et mentale), puis au niveau du
Soi, ou âme ; enfin dans la
Monade ou Esprit, jusqu'à
ce qu'elle soit finalement divine. C’est une
pénétration toujours plus profondément dans
l'Intention de Dieu, le
Logos solaire. Le Penseur sur son propre plan
devient l'intermédiaire entre ce qui est
terrestre, et ce qui trouve sa demeure dans le
soleil…
Pouvoir :
force qui permet d'influencer notre
environnement.
Pouvoir
personnel : c’est ce qui détermine
la façon dont on fait quelque chose. Un homme
n'est que le total de son pouvoir personnel, et
c'est ce total qui décide comment il vit et
comment il meurt. Le pouvoir est une affaire
personnelle. Tout dépend du genre de personne
qu'est le
Guerrier. Un
homme violent le ressentira et l’emmagasinera au
travers de cette sensation. Et il l’exprimera
par cette tendance et tout ce qui lui arrivera
sera direct, fort. Pour un autre individu le
pouvoir peut-être ressenti comme avoir de la
chance, ou la paix intérieure, ou être
persuasif, ou séduisant ou la joie au cœur,
l’humour ou n’importe quoi d’autre. On pourrait
aussi dire qu’il s'agit d’une force développée à
travers un tempérament. Un Guerrier intérieur
chasse le pouvoir, le capture et l’emmagasine.
La première étape est d'être convaincu
que le pouvoir personnel peut s’utiliser, qu'il
est possible de l’emmagasiner. La deuxième
étape est le lâcher-prise. Un Guerrier doit
s’abandonner pour emmagasiner le pouvoir d’une
situation. La troisième étape est la
certitude : la vie est imprévisible.
« Cependant, un Guerrier agit comme s'il avait
un plan parce qu'il fait confiance à son pouvoir
personnel. Par expérience il sait que celui-ci
le poussera à agir de la façon la plus
appropriée » (Carlos Castaneda). Un guerrier
agit comme s’il savait ce qu'il fallait faire
alors qu'en réalité il n'en savait rien. « Un guerrier est
impeccable s’il
a confiance en son pouvoir personnel, qu'il soit
insignifiant ou considérable. »
Projection : Mécanisme de défense
mentale (inconsciente) qui consiste à attribuer
à autrui un sentiment éprouvé par soi-même, dans
le but de se sortir d'une situation émotionnelle
vécue comme intolérable. Exemple : penser (avec
une charge émotive) l’autre jaloux quand en fait
c’est nous qui sommes jaloux mais ne voulons pas
le voir.
Responsabilité avec un « R » :
attitude par laquelle le
Guerrier se reconnaît
créateur de son univers et de sa vie. Il
reconnaît que toute situation est parfaite pour
réaliser le Plan d’évolution personnelle
et collective. Il utilise les événements de sa
vie comme opportunité pour apprendre et évoluer.
Consciemment ou inconsciemment, il sait que tout
ce qui arrive est le résultat de ses pensées, de
ses actes. Sa seule
responsabilité est l’impeccabilité
de ses actes. Les résultats ne lui appartiennent
pas. Seule, l’Intention
les décide.
Rêve de contribution : vision qui
dépasse notre bien-être personnel et qui apporte
un mieux-être autour de nous. Pour un
Guerrier, c’est faire
glisser son centre d’intérêt matérialiste vers
une qualité d’être qui le conduit au-delà de ses
songes personnels (grande maison, belle auto et
voyage exotique) vers des rêves apportant
réconfort, joie, épanouissement, beauté autour
de lui, par les anciens, les jeunes, les
animaux, les démunis, l’écologie, la santé, l’éducation,
etc. Bref, faire mieux et plus que ce que nos
gouvernements ont fait en attendant la maturité
des peuples.
Sage
(homme de connaissance) :
Magicien blanc qui
s’était évadé de la représentation magique du
monde et a réussi à s’exister entre la
représentation ordinaire et la représentation
magique.
Sagesse :
« c’est la science de l’esprit comme la
connaissance est la
science de la matière (…) Elle se rapporte au
développement de la vie dans la forme, au
progrès de l’Esprit, la Monade
à travers les véhicules changeants et aux
expansions de conscience
qui se succèdent de vie en vie. Elle se rapporte
à l’aspect vie de l’évolution, à l’essence des
choses et non aux choses elles-mêmes. Elle est
la conception intuitive de la
vérité indépendamment de la faculté de
raisonnement et la perception innée qui sait
distinguer le vrai du faux, le réel de l’irréel.
Elle est la capacité croissante du
Penseur de pénétrer
toujours plus profondément dans l’Intelligence
du Logos. »
Savoir :
avoir (une information) présent à la
mémoire et pouvoir mettre en pratique un ensemble de
données. L’action du savoir est de renforcer le
passé, donc renforcer l’ego
qui se nourrit de mots et de pensées. La pensée
est le résultat du savoir et elle ne peut saisir
l’inconnaissable du monde des
Magiciens blancs.
Le savoir doit cesser pour cet autre monde
puisse être.
Il se transforme en Connaissance
par l’expérience des causes.
Soi (ou
âme) : Triade
spirituelle composée de l’atome permanent
mental, de l’atome permanent bouddhique (centre
de l’intuition) et de
l’atome permanent Atmique (centre de la volonté
spirituelle). Une Triade régit collectivement
chaque espèce animale (âme animale) et dans le
cas de l’espèce humaine une triade régit aussi
chaque être humain (âme ou triade spirituelle)
« L’âme est encore une inconnue
indéfinissable. Elle n’a point sa vraie place
dans les théories de la science et de la
recherche académique. Son existence n’est pas
prouvée et les universitaires les plus larges
d’esprit la considèrent comme une hypothèse non
vérifiée. Elle n’est pas reconnue comme un fait
dans la conscience de l’humanité. Deux groupes
seuls l’admettent comme telle. L’un se compose
de gens qu’il est facile de duper, de
mental peu développé, de
tendance religieuse, enclins à la piété, qui
acceptent sans discuter les postulats de la
religion telle l’existence de l’âme, de
Dieu, l’immortalité. L’autre
est un groupe restreint qui pourtant s’accroît
régulièrement ; il comprend ceux qui « connaissent »
Dieu et la réalité. Pour eux, l’âme est
un fait d’expérience,
toutefois, ils sont incapables de prouver cette
existence de façon satisfaisante à l’homme qui
accepte seulement ce que le mental concret peut
saisir, analyser, critiquer et démontrer. L’ignorant
et le sage se retrouvent sur le même terrain
comme il advient toujours des extrêmes. Entre
eux se situent ceux qui ne sont ni totalement
ignorants, ni dénués de sagesse intuitive. Ce
sont les gens cultivés, ayant quelque
savoir, mais non la vraie
connaissance, et qui doivent encore apprendre à
discerner entre ce que peut saisir la raison, ce
que peut percevoir le mental et ce que, seul, le
mental supérieur, ou
abstrait, peut formuler et connaître. C’est
finalement l’intuition qui est la « faculté de
connaître » du mystique intelligent et pratique,
lequel, reléguant la nature sensible ou
affective à sa propre place, utilise le mental
comme point focal, et contemple, au moyen de
cette lentille, le monde de l’âme. » A.A.B
[4@18]
Subconscient : partie de la
conscience qui
contient toutes les mémoires
actives de nos expériences
passées non résolues.
Succès :
(succcessus, Succedere).
■ Or. : Un Guerrier
considère de succès dans son sens originel : ce
qui arrive de bon ou de mauvais à la suite d’un
acte, d’un fait initiale. C’est ce sens qui à
donner le mot « succéder », neutre moralement.
Ex : « Les mauvais succès sont les seuls
maîtres qui peuvent nous reprendre utilement. »
Bossuet; ou encore : « On échoue toujours
avec succès » car c’est l’expérience qui
importe, pas le résultat. ■
Sens moderne : heureux résultat (jugement selon
l’ego) : le fait pour une
personne (le masque) d’obtenir ce qu’elle a
cherchée, de parvenir à un résultat souhaité.
Signifie, réussir du point de vue de l’ego.
Suffisance : niveau de consommation
entre le manque et le
gaspillage dans l’opulence définie en
fonction de nos besoins
biologiques et
supramentaux, non des
désirs de l’ego.
Supramental, supraconscient :
domaine d’exploration au-delà du plan de
conscience de notre
mental, de nos pensées.
Comprend le plan Causal et ceux qui lui
sont supérieurs, Atmique, Bouddhique,
Monadique, etc.
Surconsommation : achats qui ne
répondent pas à des besoins
véritables, c’est-à-dire des besoins pour notre
plus grand accomplissement.
Traquer :
consiste à se servir de comportements
qui sont inhabituels pour le caractère du
Guerrier, afin de sortir des
conditionnements. Cet art réside
dans le fait que le comportement humain normal
relève de la routine. Toute conduite en rupture
avec la routine provoque un effet inhabituel sur
notre être tout entier. Traquer, c’est produire
un choc pour élargir la
conscience. La beauté d’un paysage, d’une
sculpture, d’un poème qui nous prend par
surprise, ce choc de beauté, cette secousse qui
brise notre perception habituelle du monde,
c’est traquer. « Un Guerrier se traque
lui-même. Il se traque implacablement, avec
ruse, avec patience et gentiment. » Don Juan
Matus
Vacuité :
vide plein provenant
de la libération de la morale et des pensées du
mental automatique.
Abandon total de l’ego à « ce
qui est », non-attachement à ce « qui
devrait être ». Acceptation et
coopération à l’ordre de l’univers.
Vérité : la Vérité est ce
qui est. Or nous ne percevons pas le monde tel
qu’il est, mais tel que nous sommes, à travers
le spectre limité de nos cinq sens. La vérité
est ce qui reste, l’erreur ce qui passe. La
vérité est ce que l’on voit en totalité. Mais
dans la totalité des cas, nous ne voyons qu’avec
partialité, une partie de la totalité. Lorsque
nous percevons totalement, attentif de tout
notre être, lorsque nous nous abandonnons à
notre propre présence, la peur disparaît et avec
elle les conflits et les contradictions.
Vie :
énergie émanant de certaines grandes Vies qui
se trouvent à l'arrière-plan comme source du
monde manifesté; aspect sous-jacent à toute
forme. Pour le Guerrier,
tout n'est que vie et forme ; il apprend donc à
s'occuper des processus de vie par
l'intermédiaire de la forme, de manière à
réaliser l'Intention de
l'univers. La méditation est l'expression de
l'intelligence qui relie la vie et la forme, le
soi et le non-soi. Enfin, le mot "sexe" est un
terme bref utilisé pour exprimer la relation par
lesquelles la vie et la forme, l'esprit et la
matière sont mises en contact afin de réaliser
l'Intention.
Volonté : avec un « V » :
« force qui émane de la région ombilicale, à
travers une ouverture invisible au-dessous du
nombril : la brèche ». C’est la force qui met le
Guerrier en relation
avec le Pouvoir du monde
des Magiciens blancs.
En opposition avec la volonté
ordinaire utilisée pour
des choses que notre raison déclare
désirable.
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