>> LEXIQUE DU GUERRIER INTÉRIEUR

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Le Guerrier intérieur (GI)

G.I. Riche et conscient

Lexique du G.I.

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VIIIF vers L'indépendance financière en Guerrier

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Docteur en pharmacie, aventurier, chef de bord de voilier, passionné de psychologie transpersonnelle et de développement de la personne, auteur de livres et de jeux, le parcours de Thierry Pasquier a été transformé, “éclairé” par la découverte du concept de Guerrier intérieur et de son art de vivre.


Suite à ses lectures sur le sujet - dont bien sûr l’œuvre de Carlos Castaneda - et à ses expérimentions, il se constituera une sorte d’aide-mémoire, qui ne le quittera plus, et qui reprend les principales qualités d’un Guerrier intérieur.
Deux étudiants, fortement intéressés par cette démarche, l’inciteront à publier son carnet de notes qui deviendra l’ouvrage que voici.


Mais la voie du guerrier sans passer à l’action est une philosophie vide de sens. C’est pourquoi Thierry à utiliser un des domaines les plus motivants pour l’être humain (faire de l’argent) comme terrain de bataille pour son chemin de guerrier. Il nous parle maintenant de cet art de vivre du guerrier intérieur dans l'aventure de notre vie... dont nous sommes le héros.


:: NOTRE VIE ::

ÊTRE

FAIRE

AVOIR



:: C'EST EN PASSANT À L'ACTION QUE LES RÉSULTATS APPARAISSENT ::

Lexique du Guerrier intérieur

À méditer

[A] [B] [C] [D] [E] [F] [G] [H] [I] [JK] [L] [M] [N] [O] [P] [Q] [R] [S] [T] [U] [V] [WXYZ]

Les mots ont, pour chacun de nous, un contenu subtil, et si nous pouvions dépasser, ne serais-ce qu'un instant toutes ces références et les réactions qu'elles suscitent, vous parviendrions peut-être à la vérité.

Krishnamurti

La voie du Guerrier intérieur est le chemin qu'un être humain entreprend lorsque dans sa vie, un évènement particulier, ou bien la lassitude, le détourne de l'aspect "forme" des choses et le mène à s'intéresser à l'aspect "vie", la cause derrière les formes.

La science utilise aussi ce chemin et cherche les causes matériels, mesurables, derrière les phénomènes.

Avec les observations cosmologiques confirmant la théorie du Big Bang, les scientifiques arrivent aux portes d'autres mondes qui sembleraient encore plus extraordinaires que notre univers visible, déjà fabuleux.

"Tous les termes peuvent prêter à controverse, et ceux qui cherchent la controverse la trouveront. Or, ceux qui cherchent une clarification la trouveront aussi. Ils doivent toutefois être désireux de passer sur la controverse, en reconnaissant que c'est une défense contre la vérité sous la forme d'une manoeuvre dilatoire."

UCEM, CL79

L'exploration (ou sa tentative, pour être un temps soit peu profonde nécessite de redéfinir tout un vocabulaire, qui existe bien souvent en français, mais dont la signification originale n'avait plus de sens dans notre monde rationnel. Leur sens à donc changer et souvent plusieurs mots ayant des sens différent sont devenus des synonymes ou presque: Ainsi "mental", "esprit", "âme", "conscience" peuvent souvent être employé dans l'usage commun l'un pour l'autre quand, pour un Guerrier intérieur, ils ont des sens très précis et différents.

Voici, dans ce lexique, cette précision. C'est le sens qu'ils ont dans chaque ouvrage du Guerrier Intérieur.

■ signe de subdivision de sens.

<> Antonyme (opposé)

Or. : Définition originale ou ancienne

Matérialisme : définition d’un mot spécifique à cet ouvrage (en italique gras)

Mots en italique : renvoie à un autre mot défini dans le lexique.

hyperlien : renvoie à un autre mot dans le lexique.

Lien italique : renvoie à un mot sur Wikipédia ou autres informations sur Internet.

Sans principes communs, ce n'est pas la peine de discuter.

Confucius

Abondance : (Petit Larousse illustré, 1979) : théorie qui considère que les moyens techniques modernes permettent de produire une quantité de biens très supérieure aux moyens d’achat du consommateur et estime que, dans ces conditions, les problèmes économiques se résument en la mise en place de procédés de distribution tenant compte des besoins (et non des désirs) de chacun. État de l’économie d’un pays lorsque l’offre est supérieure à la demande. Surproduction qui crée « la misère dans l’abondance » (Petit Robert 1970). Théorie préconisant l’abandon du malthusianisme (restriction volontaire de la production) et l’instauration d’une économie distributive, dans laquelle la production serait soutenue par le débouché (Petit Robert 1981).

Âme : voir « Soi »

Amour : avec un grand « A » : Qualité non émotionnelle, provenant du Soi. Amour sans attente d’une compensation en retour, sans condition, quelque soit la situation. L’amour est sans cause, sinon c’est de l’émotionnalité. « La motivation de l'Amour vrai, c'est un désir passionné que l'objet aimé actualise pleinement sa propre perfection inhérente, indépendamment des conséquences pour celui qui aime — c'est un état de service. » Stewart Emery

Anthropomorphisme : tendance qu’à l’être humain de donner aux animaux, aux plantes et à Dieu lui-même, des formes, des sentiments, des valeurs et des pensées humaines

Apprendre : acquérir du savoir.

Art : ensembles de moyens, de procédés réglés qui tendent à une certaine fin. La séparation entre « beaux-arts » (musique, peinture, littérature, etc.) et « arts utilitaires » (arts et métiers, arts graphiques, arts manuels, arts martiaux, etc.) est artificielle. Il faut autant de créativité pour faire meuble qu’une sculpture et les deux doivent naître selon les règles de l’art. Le propre de l’art n’est pas de dire ou de faire, mais de provoquer, de susciter et d’éveiller. Voilà le grand art (objectif) au-delà de l’art ordinaire (subjectif) qui n’est que reproduction mécanique, fantaisie et imitation de la nature ou d’autres « artistes ». L’art véritable est mathématique. « L’artiste sait et comprend le message qu’il veut transmettre et son œuvre produit toujours, avec une exactitude mathématique, la même impression. Cependant, la même œuvre produira des effets différents sur des hommes de différents niveaux [de conscience.] » Ouspenski. L’art est aux émotions de que les mathématiques sont au mental.

Atomes permanents : cinq atomes, ou petits centres de force, constituent la « mémoire » sur chacun des cinq plans de l'évolution humaine : physique, émotionnelle (astral), mentale, bouddhique (intuition) et atmique (volonté spirituelle) que la Monade s'approprie pour se manifester. Ils forment un centre stable et sont relativement permanents. Autour d'eux se construisent les différents voiles ou corps qui permettent l’expérimentation des plans correspondants.

Attention (l’) : l’attention et la concentration sont deux choses différentes. La concentration procède par exclusion, tandis que l’attention, qui est un état de pleine conscience, n’exclut rien. Généralement, nous sommes trop préoccupés par nos petits problèmes et nos idées, nos plaisirs et nos aspirations pour être véritablement attentifs à notre monde extérieur et intérieur. Peut-être peut-on se faire une idée de l’attention en imaginant une situation où on se trouverait à vivre avec un serpent venimeux dans une chambre. Tous nos muscles seraient attentifs à ses mouvements, à ses déplacements, au moindre bruit. Si l’on enlève la peur d’une telle situation, un tel état d’attention révèle alors la totalité de nous-mêmes.

Auteur : personne qui est la première cause d’une chose. N’importe qui peut être l’auteur de n’importe quoi, même d’un crime. Pour avoir autorité sur une chose, il faut en plus en être le créateur. Par exemple en rédigeant une facture, nous en sommes bien l’auteur, mais sans acte de création, ne faisant que reproduire une formalité apprise. Nous ne pouvons pas revendiquer des droits d’auteur sur la facture !

Autorité : (Lat. Autoritas, d’auctor = auteur). Seul le créateur à autorité sur ses créations ou ses créatures; droit de commander, d’imposer obéissance. La seule autorité sur l’être humain est la Monade, partie différentiée d’ISU l’Intention à la source de sa création, dont la partie la plus immédiatement accessible pour notre conscience est l’Âme, le Soi, le Maître dans le cœur.

Autoritarisme : caractéristique d’un gouvernement autoritaire. Nous vivons dans des démocraties autoritaires aux apparences libertaires, avec erreur sur les entités assujetties à leur autorité.

Besoin : ce que nous devons obtenir pour le développement de notre corps, de notre mental, de nos émotions et de notre plus haute conscience. Les besoins sont communs à tous les êtres humains : besoins biologiques et psychologiques. <> les envies et désirs.

Bouclier : protection psychologique qu’un Guerrier choisit volontairement, parmi les éléments de son chemin. C’est un ou des comportements coutumiers qui lui font du bien, qui le rassure.

Bien et le mal (le) : notions dogmatiques constituant la morale chez les athées ou défini par un dogme religieux. La notion de bien et de mal diffère d’une personne à l’autre. Le mal peut, dans sa généralité être défini comme un certain type d'événements, de comportements ou d'états de fait jugés nuisibles, destructeurs ou immoraux, et sources de souffrances physiques ou psychologiques (morale et métaphysique). Le bien étant son contraire (voir le texte « Au sujet du bien et du mal). Ces notions sont étrangères au Syriaque (dialecte appartenant à l'Araméen), langue de Jésus dans laquelle est écrit le premier évangile, la Peshitta. Cette notion y est traduite par celle de maturité et immaturité que nous emploierons.

Centrage : voir « non-disponibilité »

Cercle infranchissable: ce terme est utilisé dans la littérature occulte pour
désigner la périphérie de la sphère d'influence de toute force de vie centrale et il s'applique à tous les atomes, depuis l'atome de matière du physicien et du chimiste jusqu'au grand atome d'un système solaire, en passant par l'atome humain et planétaire. Le cercle infranchissable de l'homme moyen est la sphère de son corps mental qui s'étend bien au-delà du corps physique et lui permet de fonctionner sur les niveaux inférieurs du plan mental.
Le tableau peut clarifier quelque peu les idées ci-dessus.

Chemin-qui-a-du-coeur: pour un Guerrier, rien n’est plus important qu’autre chose. Par conséquent, toutes les choses sont égales, étant égales, elles sont sans importance. Mais un moment donné, il choisit pour lui un chemin-qui-a-du-coeur, qui ne fait qu’un avec lui et qu’il a un plaisir incommensurable à parcourir dans toute sa longueur. Il s’y engage comme si sa vie en dépendait tout en sachant que ça n’a aucune importance et qu’il aurait pu choisir n’importe quel autre chemin. C’est le chemin que chacun doit choisir de manière à être toujours au mieux de lui-même.

Comprendre : la compréhension d’un Guerrier intérieur est la faculté du Penseur dans le temps, d’acquérir la Connaissance comme base de la Sagesse, ce qui lui permet d’adapter les choses de la forme à la vie de l’esprit et de saisir les éclairs d’Intuition de l’Intelligence dans son cœur.

Connaissance : c’est la science de la matière comme la Sagesse est la science de l’esprit. Elle peut se diviser en quatre catégories : Le savoir théorique, que l’humain Ordinaire accepte sur les dires d’autrui, sur des informations dignes de foi qui impliquent la confiance dans leurs auteurs. Les données sont acceptées comme telles et ne sont pas vérifiées par celui qui les adopte, car la capacité de réflexion, le manque de temps ou de volonté lui font défaut. Seule, la mémoire est utilisée. La science, la théologie, les systèmes philosophiques et les penseurs influencent les idées acceptées sans discussion par un intellect non spécialisé, c’est-à-dire par l’humain Ordinaire. C'est la connaissance mémorielle Le savoir sélectif par le discernement implique un jugement intelligent. Il utilise une méthode plus scientifique, expérimentation, élimination de ce qui ne peut être prouvé, et sélection de facteurs vérifiable pour l’élaboration de « lois ». La pensée rationnelle, dialectique, scolastique et concrète entre en jeu ; de nombreux éléments puérils, invraisemblables et invérifiables sont écartés, rejetés. Il en résulte une clarification dans le domaine de la pensée. Ainsi s’engendrent des processus de pensées de plus en plus justes menant à des vérités de plus en plus larges. C'est la connaissance réflective. Le savoir expérimental est la mise en pratique par l’individu du savoir sélectif. Il y a réfléchit et l’a jugé digne d’en faire l’expérience, plusieurs fois. Alors, la compréhension de la connaissance réflexive sera devenue une connaissance expérimentale, un acquis pour l’individu qui s’en trouvera ainsi modifié. Les trois « savoirs » précédents entre dans le processus d’apprentissage. « Savoir » théoriquement est nécessaire pour comprendre (savoir sélectif), afin d’expérimenter et représente une partie de « connaître », l’ensemble permet l’apprentissage. Connaissance intuitive. C’est la perception, par le mental, de quelques aspects de la vérité dans la création, connu du Soi, émanant du monde archétypal des idées. Ces vérités toujours présentes et ces lois toujours agissantes ne peuvent être identifiées que par un mental développé, concentré et ouvert; le mental de l’humanité se développe et nombreux sont ceux qui sont prêts pour une nouvelle connaissance intuitive. L’intuition, qui guide les penseurs éminents ne passe pas par un processus d’apprentissage. Elle est l’omnisciente et infaillible, caractéristique du Soi. Connaître véritablement n’est pas susceptible d’interprétation.

Conscience sensorielle ou champ de la conscience : capacité de perception directe, dans l’instant, dirigée par l'attention et intériorisée, qu’un sujet est capable d’établir avec son environnement, et avec lui-même par les six sens : la vue qui réagit aux formes et couleurs; l’ouïe qui réagit au son; l’odorat qui réagit aux odeurs; le goût qui réagit aux saveurs; le toucher qui réagit au contact; le mental qui réagit aux pensées, idées et émotions. Sa plus ou moins grande ouverture détermine son contenu fait d’observation pure, sans évaluation. L’expérience de la double fente de Thomas Young met en évidence que la conscience fait apparaître les phénomènes corpusculaires (matière solide) à partir du monde quantique ondulatoires (vibration). Elle rétablit l'unité de l'objet dans la dimension matérielle. La conscience psychologique : Ici, le champ de perception est directe (observation pure, sans évaluation) et indirecte (rapports entre les choses, les êtres et les concepts). La conscience inclus la mémoire de nos expériences et de notre savoir accumulé sur des sujets extérieurs ou sur nous-mêmes. Le contenu fait la conscience et la modifie. Il induit une interprétation plus ou moins claire des phénomènes qui nous renseignent sur notre propre existence. Une partie est détectée par notre vigilance, influencée par une autre subvigilante ou subconsciente, et une troisième partie supra vigilante ou supraconsciente; chez l’être humain ordinaire, les deux premières parties, vigilante et subvigilante, sont étroites d’ouverture, crédules, conditionnées et angoissées. Le contenu de cette conscience nous donnent l’impression d’être des individus séparés de ce dont nous sommes conscient. Cependant la très grande majorité est commune à toute l’humanité. Une autre partie encore plus vaste inclus tous ce qui existe (panpsychisme). Ce qui fait dire « Nous sommes tous un », semblables les uns aux autres. La conscience humaine peut être entraînée et s'élargir, mais ne peut transcender le champ de perception. Elle ne peut donc pas atteindre à la Connaissance intuitive. Il convient de distinguer : L’auto-conscience ou conscience de soi: se percevoir, se représenter soi-même comme objet extérieur et raisonner sur ces représentations. L’introspection est la perception de ses propres mouvements internes (émotions, pensées, opérations mentales, intuitions, rêves conscients). <> Il est intéressant de noter qu’un des antonymes d’introspection est « distraction ». Ce qui revient à dire que toute notre perception extérieure est une distraction de qui nous sommes réellement. La conscience morale apparaît quand l’« objet extérieur » est un de nos actes et le raisonnement un jugement de valeur (Avoir mauvaise conscience, se donner bonne conscience.). Elle est le résultat de nos croyances. Conscience transcendantale: Conscience de la Réalité ultime par un contact personnel direct avec cette réalité ressentie comme un objet extérieur. Conscience Absolue: Conscience de l'unité ultime, la relation sujet objet étant totalement dissoute.

Créateur : celui qui crée, qui tire quelque chose de CUNEQ et lui donne naissance dans la matière. C’est l’auteur identifié d’une idée originale concrétisée en application des règles et technique d’un art. C’est le propriétaire d’une Œuvre de l’Esprit et c’est la réalisation de l’Œuvre de l’Esprit qui fait la création.

Croyance : fait de croire en la vérité, la réalité de quelque chose. Distinction entre "foi" et "superstition". Les valeurs sont des croyances.

CUNEQ : Champ Unifié d’énergie Quantique : le réservoir de la manifestation physique selon la physique Quantique; le champ d’énergie d’où tout ce qui est manifesté proviendrait et où tout ce qui existera est déjà là en potentiel.

Dépenses de base : dans nos finances personnelles, ce sont les dépenses nécessaires pour combler nos besoins qui se répètent chaque mois tel que : l’argent pour notre logement, l’électricité, le téléphone, Internet, nos déplacements, nos coûts d’épicerie et de soins de santé, les vêtements, le coiffeur, nos loisirs courants.

Désir : tout ce que veut notre ego et qui ne sont pas des besoins. Du pain est un besoin, un éclair au chocolat un désir.

Dieu : le Logos Solaire, la grande conscience régente de notre système solaire. C’est la plus grande divinité visible à l’œil nu, sous forme du disque solaire et des planètes du système solaire qui sont ces centres d’énergies, comparables aux chakra du corps humain. Un « Dieu » encore plus vaste vient d’être découvert sous la forme d’une quantité incommensurable d’énergie au centre de notre galaxie et pourrait se nommer le Logos galactique. C’est un alignement entre le Logos galactique et solaire (incluant la Terre) qui se produira le 21 décembre 2012. Le « Dieu » ultime est l’Intention cause de toutes les causes. Voir ISU.

Discernement: capacité de distinguer entre deux chose, sans émettre de jugement. Chaque décision que nous prenons nous demande du discernement, ne serais-ce que marcher dans la rue. Un Guerrier utilise son discernement, il ne juge pas.

Discipline : C’est une source de liberté pour de vivre intensément. Elle n’a aucun lien avec la notion d’obligations ou d’autorité. C’est une alliée puissante pour passer à travers le feu de la peur ; elle implique la non-disponibilité ou centrage, l’action stratégique, l’impeccabilité et l’esprit de combat.

Éducation : moyen de répondre aux besoins du Soi, de l’esprit humain, de l’âme. Méthode de développement d’une faculté, d’un talent d’un potentiel de l’être humain. Éducation de la patience, de la mémoire, de la sagesse, de l’empathie. Une telle approche comprend trois points fondamentaux : une compréhension psychologique de la personne à « éduquer » ; une vision du genre de société que l’on souhaite créer ; un point de vue cosmologique qui place l’être humain dans l’univers, où il est à la fois spectateur et acteur. Ne pas confondre avec instruction.

ego, personnalité : (ego avec un petit « e »). Ensemble de notre corps physique, de nos émotions et de nos pensées, sans intégration et coopératon entre ces différentes partie. Ego, avec un "E" représente ces différentes parties fonctionnant comme un tout, comme une maisonnée dirigé par un intendant ou le cocher intelligent dans l'analogie de la charrette.

Émotionnalité : ensemble des manifestations de corps émotionnel de l’être humain aussi bien positive que négative. Être heureux est un état qui se trouve dans la vacuité du juste milieu.

Envie : voir désir

Épanouissement. L’être humain est le produit suprême de la vie dans les trois mondes (Physique, émotionel et mental;). Ça n'est pas le produit suprême de l’univers ! Et encore, par être humain, nous entendons le Soi de l’humain supramental, la plus haute manifestation de la forme, le règne humain. La Vie au coeur du système solaire (Dieu) produit l’épanouissement évolutif des énergies de cet univers dont l’être humain ordinaire, malgré sa science, n’a qu’une vision très partielle. Seul le pouvoir personnel acquis par un Guerrier intérieur lui permet de percer quelques voiles de mystères de ce monde.

Équité : notion de la justice naturelle dans l’appréciation de ce qui est dû à chacun. Droiture, Impartialité.

Esprit de combat (L’) : pour capter une force, il faut s’opposer à elle et la capturer au vrai sens du terme. L’esprit de combat permet au Guerrier intérieur de passer à travers les flammes de la peur afin d’en extraire l’énergie cristallisée.

Esprit : Ce mot s'applique à l'impulsion de la vie indéfinissable, insaisissable, essentielle, cause de toute manifestation. C'est le souffle de Vie, influx rythmique d'énergie vitale qui se manifeste à son tour comme force d'attraction, comme conscience ou âme, et constitue la totalité de la substance atomique. Pour l'être humain, c'est l’âme de l’âme (Soi), voir Monade.

« Rappelons-nous qu'une définition de l'esprit n'est pas possible, pas plus qu'une définition de Dieu. Si l'on dit que l'esprit est la cause inexprimable et indéfinissable de l'être, l'énergie qui en émane, sa vie unique et sa source, la totalité des forces, de tous les états de conscience et de toutes les formes, l'agrégat de la vie et de toute manifestation de cette vie, le moi et le non-moi, la force et tout ce qu'elle détermine, on tourne simplement autour de la question, on tente l'impossible, cachant ainsi la vérité derrière les mots. On ne peut l'éviter avant d'atteindre et de connaître la conscience de l'âme et de percevoir le UN sans forme à la claire lumière de l'intuition. […] Nous pouvons juste adopter l'attitude du chercheur philosophe, prêt à adopter une hypothèse sur la base de sa probabilité, mais non à accepter comme vérité ce qu'il n'a pas expérimenté par lui-même. » Le Tibétain, TMB p. 22

Évolution de la conscience (Phylo.) est le déploiement d'un pouvoir de réponse toujours croissant de la vie subjective à son milieu ambiant. Elle conduit, toujours en s’élargissant, vers l'Idéal d'une Existence unifiée, synthèse de toutes les lignes de l'évolution. Elle mène à la conception d'une Vie ou force centrale, qui fond et lie ensemble toutes les unités évoluantes, que ce soit des unités de matière comme l'atome, ou des unités de conscience comme les êtres humains. Cette vie centrale peut être appelé la Nature, ou le Dieu, auquel le Chrétien se réfère lorsqu'il dit : "Car en lui nous avons la vie, le mouvement et l'être".

Expérience : le fait d’éprouver personnellement qqch. Ensemble des connaissances acquises par une longue pratique de ces faits. Le fait de provoquer un phénomène dans l’intention de l’étudier. Le but de la vie sur Terre n’est pas le bonheur, mais l’expérience. Découvrir, explorer sont des actions qui demandent attention et intuition (écoute intérieure de l’Intention). Nous explorons ce qui est faux, ce qui est illusion pour trouver, derrière, une plus grande vérité qui nous rapproche de l’Intention. Puis nous plongeons dans l’exploration de ce nouveau voile avec de nouvelles expériences au milieu de cette nouvelle illusion plus « légère », vers une vérité encore plus vaste. L’expérience est ce qui est acquis en parcourant le chemin vers l’Intention.

Folie contrôlée : c’est agir dans le monde comme si nous croyons en son existence, tout en sachant qu’il n’est qu’une illusion de nos sens. Les actes de l’homme ordinaire ne signifient rien. Ce sont ceux d’un acteur qui passe sa vie à vieillir dans un monde qui n’est qu’un théâtre. Tel est aussi la vision du Guerrier intérieur. Et comme il ne croit pas à la folie de ses actes, il l’appelle folie « contrôlée ». Il sait que tous ces actes sont inutiles et malgré tout il fait comme s’il ne le savait pas, pour se prendre au jeu, sans se prendre au sérieux. « Le Guerrier traite le monde comme un mystère infini et ce que font les gens comme une folie sans nom. »

Forme :

Frugal : un Guerrier intérieur aime. Aimer signifie respecter. Pour cela un guerrier vit de peu, simplement, et mène une existence sobre. Il veille à ne pas « presser le monde » en l’utilisant avec frugalité et tendresse, peu importe ce qu’est ce monde, choses, animaux, gens ou pouvoir (énergie). « Il traite tout avec une attention respectueuse, il ne piétine rien, à moins d’y être obligé. Il est intimement en rapport avec son monde. Cependant, il demeure inaccessible (non manipulable) à ce monde même parce qu’il ne le déforme pas en le pressant par des actions ou un amour conditionnel. Il capte le monde un tout petit peu, y reste aussi longtemps qu’il en sent le besoin et s’en va rapidement en laissant à peine la trace de son passage ». Carlos Castaneda

Gaspillage : utilisation inutile ou excessive des ressources pour combler nos besoins biologiques et matériels.

Guerrier intérieur Simulation financière Riche & Conscient : état d’être intermédiaire entre l’homme ordinaire, inconscient du Plan d’évolution d’ISU et le Magicien blanc qui participe activement à ce Plan en connaissances des causes et en agissant sur les mondes invisibles.

Humanitude : ensemble des habitudes et conditionnements qui dirigent les actions d’un être humain sans qu’il en soit conscient.

Impeccabilité : c’est faire ce qui est à faire à 100 %, en donnant le meilleur de nous-mêmes, et pas moins, dans tout ce que nous entreprenons. Ça n’est pas un jugement moral. C’est simplement la meilleure utilisation de notre pouvoir personnel ou niveau d’énergie. Elle exige de la frugalité, du sérieux, de la simplicité, de l’innocence et par-dessus tout l’absence d’auto-admiration ou autocontemplation. C’est tout ce qui compte pour un Guerrier intérieur, car il sait qu’aucun de nous ne résout rien. Seules notre inconscience et notre arrogance nous le font croire. C’est la Présence créatrice, Source du Plan d’évolution, ISU par l’intermédiaire de Dieu, qui le résout ou non à notre place en nous utilisant.

Impersonnalité : non-identification aux désirs conscients et inconscients de la personnalité. C’est briser les chaînes de notre auto admiration ou autocontemplation, de notre narcissisme, effacer notre histoire personnelle, perdre le sens de notre propre importance. C’est agir sans en attendre de résultat ; un Guerrier intérieur n’agit pas pour le profit, mais pour l’esprit.

Inaccessible : voir « non-disponibilité »

Instruction : fonction des écoles et les universités, menant à la diplomation. À ne pas confondre avec l’éducation dont elle n’est que la réduction économique pour former des gens instruits, c'est-à-dire qui ont reçu les instructions nécessaires pour exercer un métier.

Intelligence du cœur : "intelligence" intuitive, provenant, selon les recherches en neurocardiologie, des 40 000 neurones (cellules nerveuses) présentent dans le cœur. C’est une concentration aussi dense que dans certains centres sous-corticaux du cerveau, qui laisse percevoir la possibilité du siège du « Soi ». Elle est le reflet de l’Intention universelle. Cette intelligence est sans cause. Si elle en a une, ce n’est pas de l’intelligence, mais une aptitude.

Intelligence : Le terme est dérivé du latin intelligentia, « faculté de comprendre », dont le préfixe inter- (« entre »), et le radical legere (« choisir, cueillir ») ou ligare (« lier ») suggèrent essentiellement l'aptitude à lier des éléments entre eux. L'intelligence a été décrite comme une faculté d'adaptation (apprentissage pour s'adapter à l'environnement ou au contraire, faculté de modifier l'environnement pour l'adapter à ses propres besoins). Dans ce sens général, les animaux, les plantes, les outils informatiques, font preuve d'une intelligence. Au stade humain, l'intelligence se caractérise par l'ensemble des processus de pensée qui lui permettent de s'adapter à des situations nouvelles, d'apprendre ou de comprendre, de faire preuve de logique, de raisonnement déductif et inductif. Dans ce sens, elle est liée au langage et à la pensée abstraite, qui est plutôt (mais pas exclusivement) le propre de l'humain. Contrairement à l'intuition, l'intelligence ne suit pas la ligne de moindre résistance et entraîne, par notre libre arbitre, à vivre des expériences souffrantes.

ISU : Intention ou Intelligence à la Source de l’Univers : c’est le nom que nous donnons à la cause des causes, avant le Big bang, depuis que cette théorie est un fait scientifique (mai 1965), L’univers à eu un commencement et sa fantastique précision ne peut-être, statistiquement parlant, le résultat du hasard. Alors se pose la question de ce qui a causé cet univers. Nous l’appelons ISU, la Cause des causes, l’Intention universelle qui régit cet univers. Ça n’est pas un surveillant qui s’occupe de nos petites vies, sinon par l’application des lois de la physique et de la nature. Ainsi, il n’est ni bon, ni mauvais. Il est. Voir aussi Dieu, l’Intention de notre système solaire.

Intention : (avec une majuscule) force incommensurable, indescriptible qui relie tout le monde manifesté par un lien de communication. C’est en rompant notre attachement à la personnalité (ego) que se développe le lien avec l’Intention. Trait d’union entre l’homme et le monde. L’intention n’est pas la détermination, c’est une maîtrise qui s’exerce en s’abstenant impersonnellement de certaines choses. Elle est la force d’application du Plan d’évolution d’ISU, ou son représentant dans notre univers local, Dieu, le Logos solaire.

Intuition : sixième sens, ou sens de l'âme ou Soi. Ce sens reflète la sagesse de la Monade et l'être humain ordinaire le possède à l'état rudimentaire et sporadique. "L’appréhension directe, par l’intellect, de la réalité telle qu’elle est, et non sous la forme d’une perception ou d’une conception, ni comme une idée ou un objet de la raison, toutes choses qui sont, par contraste, une appréhension intellectuelle." professeur Wildon Carr

Jugement: un Guerrier ne juge pas les autres. Cela veut dire qu'il ne les condamne pas car il sait que ce monde est illusoire et que l'être humain ordinaire n'en a pas conscience. Il juge seulement les idées. Pour le reste de sa vie, il utilise le discernement.

Juste : équitable, impartial, intègre, honnête, loyal. Qualité relative à la perception du sujet. Qui est légitime, fondée, authentique

Justesse : qualité qui rend une chose parfaitement adaptée ou appropriée à sa destination (du mot destin). Qualité qui permet d’exécuter très exactement une chose, et par extension la manière dont on l’exécute sans la moindre erreur. Tiens compte du respect de la dignité humaine, du respect des droits et du mérite de chacun. C’est une qualité relative sous la dépendance du libre arbitre humain et non de ISU, l’Intention universelle ni de Dieu.

Justiciable : qui relève de la juridiction de certains juges. Seule la personnalité juridique, selon le Code civil, peut dépendre des juges.

Justice : juste appréciation (interprétation). Ne peut s’exercer que dans la connaissance absolue de la totalité des causes et des effets. Cette qualité ne peut être que celle de la Cause de toutes les causes, de l’Absolu, de ISU, l’Intention universelle dans une justice naturelle. « La justice est la liberté [civile] en action » Joubert. Dans l’absolu, plus de justice = plus de liberté. À justice absolue (celle des lois naturelles provenant d’ISU, liberté absolue… dans le cadre des lois physique et supramentale de l’univers. Dans la sphère des affaires humaines, ça n’est qu’un principe de conformité au droit (sens de légalité et de lois) ou naturel (voir équité). Elle devient partialité dans laquelle l’autorité fait régner l’obéissance par la contrainte ou les privilèges, le bâton ou la carotte (Parotte = PPP = Plaisir, Pouvoir, Prestige). L’humanité recherche la justesse et le bonheur, pas la justice et le divertissement.

Karma: principe selon lequel nos actes, paroles et pensées sont doués d'un dynamisme qui trend à se perpétuer par des effets, eux-mêmes cause d'autres effets. Cette loi de cause à effet s'applique sans aucun jugement, ni aucune pitié. Elle est mécanique, pour le "bien" comme pour le "mal".

« À cause du clou, le fer fut perdu.
À cause du fer, le cheval fut perdu.
À cause du cheval, le cavalier fut perdu.
À cause du cavalier, le message fut perdu.
À cause du message, la bataille fut perdue.
À cause de la bataille, la guerre fut perdue.
À cause de la guerre, la liberté fut perdue.
Tout cela pour un simple clou. » Benjamin Franklin

Liberté : Liberté d’être : état d’une personne qui n’est pas sous la dépendance de quelque chose ou quelqu’un d’autre. Tout attachement aux désirs de l’ego est une dépendance, donc une restriction à la liberté d’être Soi. Cela prend du courage pour accéder à la liberté d’être qui s’exprime par une attitude non dominée par la peur, la gêne et les préjugés. Elle implique dans la société l'honneur (Respect des plus hauts principes reconnu par quelqu’un, qui entraîne la crédibilité et le respect auprès des autres.) Liberté de faire (liberté civile). Faculté pour un citoyen de faire tout ce qui ne nuit pas directement à autrui. Le mot « directement » est important, car nous sommes tous en interrelation les uns avec les autres et avec notre environnement. Donc, toute action de l’un interfère avec la vie de tous les autres, qu’ils s’en rendent compte ou non. La liberté de faire implique dans la société le respect du principe de sécurité d'autrui. Liberté d'avoir, de posséder (liberté civile). C’est une conséquence de la liberté de faire. Elle implique dans la société le respect du principe de propriété.

Libre arbitre : décrit la propriété qu’aurait la volonté humaine de se déterminer librement et par elle-même, à agir et à penser, hors de toute sollicitation ou contrainte extérieure ; par opposition au déterminisme ou au fatalisme, qui affirment que la volonté est déterminée dans chacun de ses actes par des « forces » qui l’y nécessitent… mais qui sont des forces intérieures, les forces de la mécanique de l’ego. Il n’y a pas d’opposition entre libre arbitre et déterminisme, juste une question de niveau de conscience. L’être humain ordinaire est conditionné, déterminé par ses instincts provenant de son âme animale ; un Guerrier intérieur par à la conquête de son libre arbitre que possède le Magicien blanc. Voir « Antinomie du destin ou de la nécessité et du libre arbitre ». Le principe d'incertitude et la théorie du chaos ont apporté des éléments nouveaux à ce débat, sans pour autant le trancher.

Lois : elles sont de plusieurs types, les deux premiers étant universels : les lois métaphysiques (loi de cause à effet, loi de similitude, lois du revers, etc. définie dans les lois du Tao ; les lois physiques (ou naturelles) que connaît et explore la science selon quatre grandes forces (gravitation, électromagnétisme, radioactivité et cohésion nucléaire) ; les lois humaines… religieuses et civiles. Ces lois sont arbitraires, variables d'un lieu à un autre, d'un moment à l'autre, et se multiplient quand le respect des lois spirituelles diminue. La multiplication des lois humaines permet de contrôler, réprimer ou criminaliser les êtres ordinaires pour leur « protection », l'« ordre » public et le « bon » fonctionnement de la société tant que ces êtres ne sont pas sous la gouvernance du supramental. Les lois humaines sont faites par les gouvernements, rendu nécessaire temps que l'être humain ne peut se gouverner lui-même. En terme d'énergie dans le monde du Guerrier intérieur, les lois drainent l'attention et l'énergie des individus qui en ont moins pour cheminer vers la liberté d'être. « Ceux qui abandonneraient une liberté essentielle pour acheter une peu de sûreté provisoire ne méritent ni la liberté ni la sûreté. » Benjamin Franklin, 1759.

Magicien blanc : Guerrier intérieur qui a acquis assez de pouvoir personnel pour entrer en communication avec les forces invisibles des mondes subtils et qui les utilise pour l’harmonie des mondes et la réalisation du Plan d’évolution. Aux yeux du monde ordinaire, c’est un magicien, un sorcier, un sage ou un fou, selon la perception de chacun.

Magie : Un monde « qui a du coeur » est doué de pouvoir. Il est magique, ce qui veut dire qu’il n’est pas rationnel, donc il est vivant. Regardées sans le filtre de la raison, les choses apparaissent douées d’un pouvoir particulier et sont à traiter avec délicatesse et prudence. Cela amène le Guerrier intérieur à parler aux plantes, à découvrir le langage des oiseaux et décrypter les signes de la nature. La magie intervient lorsque l’on perçoit les premières couches du monde qui sont invisibles à notre réalité rationnelle. Alors, par l’application de la Volonté à un point clé, le Magicien blanc élargit sa représentation du monde pour participer à son évolution.

Maître dans le cœur : voir « Soi »

Maître intérieur : voir « Soi »

Matérialisme : c’est la consommation au-delà de la zone de confort que l’on étudie dans le livre du Guerrier intérieur riche et conscient.

Mémoire : ensemble de l’enregistrement conscient et inconscient (sub et supra conscient) des évènements passés, expériences, sensations, savoir. Ces enregistrements peuvent être de deux sortes : des mémoires intégrées qui ne réactivent pas les mécanismes de l’ego, et des mémoires chargées émotionnellement, « réactivantes » provenant d’une identification excessive du « moi » avec le contenu de la mémoire.

Mental : employé comme nom (le mental), il est synonyme d’esprit (avec un « e » minuscule). Il comprend deux parties, le mental concret (ou inférieur), lieu de résidence de la partie automatique de notre cocher, le pensant, et le mental abstrait (ou supérieur) où réside le Penseur ou l’observateur témoin ou encore l’Ego (avec une majuscule).

Moi : voir « ego »

Monade : l’âme de l’âme (Soi) ou pur Esprit qui reflète les trois aspects de Dieu : 1. la Volonté ou la Puissance, (Père) ; 2. L'Amour-Sagesse, (Fils) ; 3. L'Intelligence active (Saint-Esprit). Le Magicien blanc n'entre en contact avec elle que lors des dernières initiations lorsqu'il s'approche de la fin de son voyage et est devenu parfait. La Monade se reflète également dans le Penseur ou Ego (avec une majuscule). Ne pas confondre avec la définition qu’en a fait Leibniz.

Ne-pas-faire : Création véritable. Ne-pas-faire est l’opposé d’une réaction à notre milieu, aux conditionnements et habitudes qui sont des actions « copiées » sur les autres ou sur notre passé. Ne-pas-faire est l’action au-delà du désir de changer « ce qui est » en « ce qui devrait être ».

Non-disponibilité inaccessibilité ou centrage : action stratégique afin d’éviter délibérément de se fatiguer soi-même et de fatiguer les autres. C’est éviter d’être troublé ou sollicité en maintenant une attention inflexible sur le but. Cette non-disponibilité vient de ce qu’un Guerrier « ne déforme pas son monde en le pressant ». Il le laisse « tel qu’il est » et y touche avec sobriété. La non-disponibilité diffère totalement de l’isolement. Un Guerrier au contraire utilise son monde avec frugalité et tendresse, sans l’user.

Obéissance : de « Obéir », se soumettre à quelqu’un en se conformant à ce qu’il ordonne ou défend. Moins formel que « soumission ». Obéissant : qui obéit volontiers <> obéir sous la contrainte <> désobéissance.

Œuvre de l’Esprit : qui émane d’une création originale faisant appel à ISU via l’intuition créatrice et exécutée selon les règles de l’art (une œuvre littéraire ne peut être constituée de gribouillis). L’être humain est une Œuvre d’ISU.

Ordinaire : Êtres ordinaires gens « normaux » qui basent leur vie raisonnablement sur la description du monde qu’ils l’ont appris depuis leur naissance, qu’ils tiennent pour définitive et qui n’est qu’une image irréelle, maniable, fabriquée. Tout être humain qui n’agit pas en Guerrier intérieur et qui n’est pas un Magicien blanc ou un sage est un être soumis aux mirages des cinq sens. Monde ordinaire : le monde perçu qui est tout à la fois créé et interprété par la raison.

Pensant (le) : partie du mental qui fonctionne tout seul. Ce qui pense continuellement en vous, sans que vous le décidiez consciemment. Les premiers pas de la méditation ont pour buts de stopper le pensant pour atteindre le vide mental. Sur ce vide, le Penseur peut tracer des plans et réfléchir.

Penseur (le) : ou la Réalité intérieure, Ego avec un grand « E », le Seigneur solaire ou Manasadéva, ou le Fils du Père. Le penseur fonctionne avec le mental abstrait. Il a la faculté de conscience d'abord polarisée dans la personnalité ou ego (physique, émotionnelle et mentale), puis au niveau du Soi, ou âme ; enfin dans la Monade ou Esprit, jusqu'à ce qu'elle soit finalement divine. C’est une pénétration toujours plus profondément dans l'Intention de Dieu, le Logos solaire. Le Penseur sur son propre plan devient l'intermédiaire entre ce qui est terrestre, et ce qui trouve sa demeure dans le soleil…

Pouvoir : force qui permet d'influencer notre environnement.

Pouvoir personnel : c’est ce qui détermine la façon dont on fait quelque chose. Un homme n'est que le total de son pouvoir personnel, et c'est ce total qui décide comment il vit et comment il meurt. Le pouvoir est une affaire personnelle. Tout dépend du genre de personne qu'est le Guerrier. Un homme violent le ressentira et l’emmagasinera au travers de cette sensation. Et il l’exprimera par cette tendance et tout ce qui lui arrivera sera direct, fort. Pour un autre individu le pouvoir peut-être ressenti comme avoir de la chance, ou la paix intérieure, ou être persuasif, ou séduisant ou la joie au cœur, l’humour ou n’importe quoi d’autre. On pourrait aussi dire qu’il s'agit d’une force développée à travers un tempérament. Un Guerrier intérieur chasse le pouvoir, le capture et l’emmagasine. La première étape est d'être convaincu que le pouvoir personnel peut s’utiliser, qu'il est possible de l’emmagasiner. La deuxième étape est le lâcher-prise. Un Guerrier doit s’abandonner pour emmagasiner le pouvoir d’une situation. La troisième étape est la certitude : la vie est imprévisible. « Cependant, un Guerrier agit comme s'il avait un plan parce qu'il fait confiance à son pouvoir personnel. Par expérience il sait que celui-ci le poussera à agir de la façon la plus appropriée » (Carlos Castaneda). Un guerrier agit comme s’il savait ce qu'il fallait faire alors qu'en réalité il n'en savait rien. « Un guerrier est impeccable s’il a confiance en son pouvoir personnel, qu'il soit insignifiant ou considérable. »

Projection : Mécanisme de défense mentale (inconsciente) qui consiste à attribuer à autrui un sentiment éprouvé par soi-même, dans le but de se sortir d'une situation émotionnelle vécue comme intolérable. Exemple : penser (avec une charge émotive) l’autre jaloux quand en fait c’est nous qui sommes jaloux mais ne voulons pas le voir.

Responsabilité avec un « R » : attitude par laquelle le Guerrier se reconnaît créateur de son univers et de sa vie. Il reconnaît que toute situation est parfaite pour réaliser le Plan d’évolution personnelle et collective. Il utilise les événements de sa vie comme opportunité pour apprendre et évoluer. Consciemment ou inconsciemment, il sait que tout ce qui arrive est le résultat de ses pensées, de ses actes. Sa seule responsabilité est l’impeccabilité de ses actes. Les résultats ne lui appartiennent pas. Seule, l’Intention les décide.

Rêve de contribution : vision qui dépasse notre bien-être personnel et qui apporte un mieux-être autour de nous. Pour un Guerrier, c’est faire glisser son centre d’intérêt matérialiste vers une qualité d’être qui le conduit au-delà de ses songes personnels (grande maison, belle auto et voyage exotique) vers des rêves apportant réconfort, joie, épanouissement, beauté autour de lui, par les anciens, les jeunes, les animaux, les démunis, l’écologie, la santé, l’éducation, etc. Bref, faire mieux et plus que ce que nos gouvernements ont fait en attendant la maturité des peuples.

Sage (homme de connaissance) : Magicien blanc qui s’était évadé de la représentation magique du monde et a réussi à s’exister entre la représentation ordinaire et la représentation magique.

Sagesse : « c’est la science de l’esprit comme la connaissance est la science de la matière (…) Elle se rapporte au développement de la vie dans la forme, au progrès de l’Esprit, la Monade à travers les véhicules changeants et aux expansions de conscience qui se succèdent de vie en vie. Elle se rapporte à l’aspect vie de l’évolution, à l’essence des choses et non aux choses elles-mêmes. Elle est la conception intuitive de la vérité indépendamment de la faculté de raisonnement et la perception innée qui sait distinguer le vrai du faux, le réel de l’irréel. Elle est la capacité croissante du Penseur de pénétrer toujours plus profondément dans l’Intelligence du Logos. »

Savoir : avoir (une information) présent à la mémoire et pouvoir mettre en pratique un ensemble de données. L’action du savoir est de renforcer le passé, donc renforcer l’ego qui se nourrit de mots et de pensées. La pensée est le résultat du savoir et elle ne peut saisir l’inconnaissable du monde des Magiciens blancs. Le savoir doit cesser pour cet autre monde puisse être. Il se transforme en Connaissance par l’expérience des causes.

Soi (ou âme) : Triade spirituelle composée de l’atome permanent mental, de l’atome permanent bouddhique (centre de l’intuition) et de l’atome permanent Atmique (centre de la volonté spirituelle). Une Triade régit collectivement chaque espèce animale (âme animale) et dans le cas de l’espèce humaine une triade régit aussi chaque être humain (âme ou triade spirituelle) « L’âme est encore une inconnue indéfinissable. Elle n’a point sa vraie place dans les théories de la science et de la recherche académique. Son existence n’est pas prouvée et les universitaires les plus larges d’esprit la considèrent comme une hypothèse non vérifiée. Elle n’est pas reconnue comme un fait dans la conscience de l’humanité. Deux groupes seuls l’admettent comme telle. L’un se compose de gens qu’il est facile de duper, de mental peu développé, de tendance religieuse, enclins à la piété, qui acceptent sans discuter les postulats de la religion telle l’existence de l’âme, de Dieu, l’immortalité. L’autre est un groupe restreint qui pourtant s’accroît régulièrement ; il comprend ceux qui « connaissent » Dieu et la réalité. Pour eux, l’âme est un fait d’expérience, toutefois, ils sont incapables de prouver cette existence de façon satisfaisante à l’homme qui accepte seulement ce que le mental concret peut saisir, analyser, critiquer et démontrer. L’ignorant et le sage se retrouvent sur le même terrain comme il advient toujours des extrêmes. Entre eux se situent ceux qui ne sont ni totalement ignorants, ni dénués de sagesse intuitive. Ce sont les gens cultivés, ayant quelque savoir, mais non la vraie connaissance, et qui doivent encore apprendre à discerner entre ce que peut saisir la raison, ce que peut percevoir le mental et ce que, seul, le mental supérieur, ou abstrait, peut formuler et connaître. C’est finalement l’intuition qui est la « faculté de connaître » du mystique intelligent et pratique, lequel, reléguant la nature sensible ou affective à sa propre place, utilise le mental comme point focal, et contemple, au moyen de cette lentille, le monde de l’âme. » A.A.B [4@18]

Subconscient : partie de la conscience qui contient toutes les mémoires actives de nos expériences passées non résolues.

Succès : (succcessus, Succedere). Or. : Un Guerrier considère de succès dans son sens originel : ce qui arrive de bon ou de mauvais à la suite d’un acte, d’un fait initiale. C’est ce sens qui à donner le mot « succéder », neutre moralement. Ex : « Les mauvais succès sont les seuls maîtres qui peuvent nous reprendre utilement. » Bossuet; ou encore : « On échoue toujours avec succès » car c’est l’expérience qui importe, pas le résultat. Sens moderne : heureux résultat (jugement selon l’ego) : le fait pour une personne (le masque) d’obtenir ce qu’elle a cherchée, de parvenir à un résultat souhaité. Signifie, réussir du point de vue de l’ego.

Suffisance : niveau de consommation entre le manque et le gaspillage dans l’opulence définie en fonction de nos besoins biologiques et supramentaux, non des désirs de l’ego.

Supramental, supraconscient : domaine d’exploration au-delà du plan de conscience de notre mental, de nos pensées. Comprend le plan Causal et ceux qui lui sont supérieurs, Atmique, Bouddhique, Monadique, etc.

Surconsommation : achats qui ne répondent pas à des besoins véritables, c’est-à-dire des besoins pour notre plus grand accomplissement.

Traquer : consiste à se servir de comportements qui sont inhabituels pour le caractère du Guerrier, afin de sortir des conditionnements. Cet art réside dans le fait que le comportement humain normal relève de la routine. Toute conduite en rupture avec la routine provoque un effet inhabituel sur notre être tout entier. Traquer, c’est produire un choc pour élargir la conscience. La beauté d’un paysage, d’une sculpture, d’un poème qui nous prend par surprise, ce choc de beauté, cette secousse qui brise notre perception habituelle du monde, c’est traquer. « Un Guerrier se traque lui-même. Il se traque implacablement, avec ruse, avec patience et gentiment. » Don Juan Matus

Vacuité : vide plein provenant de la libération de la morale et des pensées du mental automatique. Abandon total de l’ego à « ce qui est », non-attachement à ce « qui devrait être ». Acceptation et coopération à l’ordre de l’univers.

Vérité : la Vérité est ce qui est. Or nous ne percevons pas le monde tel qu’il est, mais tel que nous sommes, à travers le spectre limité de nos cinq sens. La vérité est ce qui reste, l’erreur ce qui passe. La vérité est ce que l’on voit en totalité. Mais dans la totalité des cas, nous ne voyons qu’avec partialité, une partie de la totalité. Lorsque nous percevons totalement, attentif de tout notre être, lorsque nous nous abandonnons à notre propre présence, la peur disparaît et avec elle les conflits et les contradictions.

Vie : énergie émanant de certaines grandes Vies qui
se trouvent à l'arrière-plan comme source du monde manifesté; aspect sous-jacent à toute forme. Pour le Guerrier, tout n'est que vie et forme ; il apprend donc à s'occuper des processus de vie par l'intermédiaire de la forme, de manière à réaliser l'Intention de l'univers. La méditation est l'expression de l'intelligence qui relie la vie et la forme, le soi et le non-soi. Enfin, le mot "sexe" est un terme bref utilisé pour exprimer la relation par lesquelles la vie et la forme, l'esprit et la matière sont mises en contact afin de réaliser l'Intention.

Volonté : avec un « V » : « force qui émane de la région ombilicale, à travers une ouverture invisible au-dessous du nombril : la brèche ». C’est la force qui met le Guerrier en relation avec le Pouvoir du monde des Magiciens blancs. En opposition avec la volonté ordinaire utilisée pour des choses que notre raison déclare désirable.


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