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avoir et ne-pas-avoir
Les
secrets du code barre
Extrait du site de Damien et Cie
http://dsaurel.free.fr/
Introduction
Il y a encore à notre époque, malgré un
fort potentiel médiatique, tout un
ensemble d'évènements et de phénomènes
qui passent inaperçus. Des ombres
planent sur nos vies. Nous avons eu la
chance de pouvoir découvrir une de ces
ombres. C'est une histoire qui semble
incroyable, mais rien de ce qui a été
écrit ici n'a été inventé, tout a été
étudié avec beaucoup de soin, et vous en
aurez pour preuve la précision des
informations données au fil de cette
page.
Figure 1:

Nous vivons aujourd'hui dans ce qu'on
appelle une société de consommation.
Nous achetons toutes sortes de produits
pour nos besoins journaliers. La grande
majorité de tous ces produits que nous
achetons, par exemple ce qu'il faut pour
se nourrir, se divertir ou se soigner,
contient un signe sur l'emballage. C'est
un numéro d'article international
-Figure 1. Ce numéro d'article est
imprimé au moment de la production des
marchandises. Ces numéros facilitent la
reconnaissance optique des articles.
C'est ainsi que parvenu à la caisse d'un
magasin, vos articles sont scannés, leur
nature et leur prix étant
automatiquement enregistrés.
Dans tous les magasins, c'est la même
opération. On suppose qu'aujourd'hui
plus de 90% de tous les articles sont
signés avec ce type de codes numériques.
Le code barre, car tel est le nom de ce
signe étrange, contient des informations
sur le pays de production, sur le
producteur, sur le type du produit, sur
son prix.
Curieusement, il se cache dans ces
numéros codés un nombre particulier qui
est toujours le même, et ce
indépendamment de l'information
concernant le produit. Ce numéro caché
est un nombre occulte, une marque à
l'impact marketing plus que douteux.
La lecture d'un code barre
Il faut apprendre à lire ce genre de
numéro, que nous appellerons désormais
code barre. Voyons donc comment ces
codes barres sont construits:
I - Chacun de ces codes barre compte 12
chiffres décimaux. Dans notre exemple de
la Figure 1, ce sont les chiffres:
0. 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 0. 1.
Ces 2 fois 6 chiffres sont représentés
par les barres qui se trouvent au
dessus. Ces barres représentent une
autre manière d'écrire les chiffres, un
codage.
II - Les 3 paires de barres doubles plus
longues, représentées sur la Figure 2 en
gris ne font pas partie en tant que tel
du codage du type du produit, ni de son
prix. Leur fonction, étrange, ne
s'explique pas simplement comme nous le
verrons bientôt.
III - Le 4 qui se trouve en dehors du
code barre n'est pas représenté par une
barre mais par un métacode invisible. Ce
chiffres extérieur, ici le 4, est le
13ème chiffre du code.
Figure 2

Dans le code barre ci-dessus - le 4 est
le signe du pays de production, le 0 qui
suit fonctionnant en relation avec lui.
Les chiffres 1, 2, 3, 4 et 5 indiquent
respectivement le code de l'entreprise
nationale productrice de l'article. Les
chiffres 6, 7, 8, 9 et 0 forment le code
définissant l'article en question. Quant
au 1, c'est un chiffre servant de clef
de contrôle.
En principe, les scanners sont en mesure
de reconnaître des chiffres décimaux
imprimés. Cependant, les fautes de
lecture sont plus que probables surtout
si des parties de chiffres sont
endommagées. C'est pour cette raison
qu'on traduit les chiffres décimaux
ordinaires en une suite de barres de
largeurs différentes, en imprimés noirs
et en interstices blancs. Ce code est
facilement lisible par les machines et
atteint une sécurité de 99%. Les fautes
de lecture sont quasiment exclues.
Le décodage du code
Chaque chiffre (un 1, un 2, un 3, un 4,
un 5, un 6, un 7, un 8, un 9, ou un 0)
est représenté par 2 barres et 2
interstices. Pour chaque chiffre
décimal, il y a ainsi deux parties de
deux barres et de deux interstices. On
peut donc identifier précisément,
d'après l'épaisseur des barres et
l'espacement des interstices, les
chiffres représentés.
L'exemple du chiffre 3 va nous permettre
de comprendre le principe de
construction d'un module - voir Figure
3.
Un module correspond à une suite de 2
barres et de 2 interstices, qui
équivalent à un chiffre. De plus, chaque
module est constitué de 7 grandes
parties égales. On a ainsi 2 barres et 2
interstices répartis sur 7 sections.
La Figure 3 montre 3 modules différents
représentant tous les trois le
chiffre 3. Les séparations visibles sur
la Figure 3 sont ordinairement
invisibles sur les codes barre imprimés
sur les articles vendus dans le
commerce. Par contre, l'intervale de 7
sections mentionnées ici est
indispensable pour qu'un lecteur à
infra-rouge puisse effectivement lire le
code. Donc, quoique invisible à l'oeil
nu ces sections existent bel et bien et
sont indispensables à la lecture du code
barre. Interstices et barres noires sont
ainsi eux-mêmes divisés en sections. Par
ailleurs, chaque chiffre décimal peut
être représenté de 3 manières
différentes, de sorte que 3 ensembles
différents de barres et d'interstices
peuvent représenter finalement le même
chiffre. On distingue alors pour chaque
chiffre, 3 sortes d'ensembles que l'on
désigne par les lettres A, B, et C.
Figure 3 - Cette figure montre 3
ensembles qui représentent le chiffre
3.
 Comme nous pouvons le voir sur la Figure
3, le module B et le module C sont
symétriques. Par contre le module A est
l'inverse de C dans l'ordre des zones de
couleurs noires et blanches. Ce qui
revient à remplacer dans le module C les
barres par des interstices pour
obtenir le module A. Il est à remarquer
que l'on a renoncé à introduire
un module D qui serait l'inverse de B.
Les différents modules A, B, C, sont
employés simultanément à l'intérieur
d'un même code barre. Pour les 6
chiffres de gauche, on prend les modules
A et B, pour ceux de droite, on prend
exclusivement le module C. Cette
répartition permet de distinguer la
première de la deuxième moitié du code
et d'en définir la direction de lecture.
La permutation intentionnelle que l'on
effectue entre les modules
A et B détermine le métacode générant le
13ème chiffre caché. Dans notre exemple
- Figure 4 - ce chiffre caché dans le
code est le 4. Le métacode qui codifie
le chiffre 4 est dans notre
exemple A/B/A/A/B/B. C'est le métacode
de l'Allemagne. De fait, cette façon de
procéder implique nécessairement que
jamais 2 barres ou 2 interstices
appartenant à deux modules voisins ne se
touchent.
Figure 4 - Un code barre complet avec
toutes les séparations prévues

Figure 4a
 La Figure 4a montre le même code barre
qu'en Figure 4, mais en détaillant les
segments composants le module A du
chiffre 3 .
L'aspect occulte
Jusqu'à présent, nous nous sommes
préoccupés de l'aspect technique des
codes. Tout ce qui a été expliqué et
illustré est basé sur des normes fixées
sur le plan international. L'existence
et la valeur numérique de ces modules A,
B, C peuvent être vérifiées dans des documents
normalisées internationaux.
Nous en arrivons, à présent, au noyau
caché, occulte, de ces codes barres.
La Figure 5 ci-dessous conduit notre
regard sur ce qui est essentiel...
Figure 5 - La signification du code
barre
 ... les 3 lignes doubles prolongées !
Lorsqu'on leur demande pourquoi ces
barres, les inventeurs du code font
valoir qu'il s'agit là d'une nécessité
d'ordre technique. Ils affirment que ces
doubles barres prolongées marquent le
début, le milieu et la fin de la lecture
de l'article codé, et ce afin que la
machine qui lit le code par infrarouge
puisse distinguer où commencer et où
finir la lecture, justement. Autre
avantage, toujours selon eux, la lecture
devient indépendante de la position du
code barre (mais là encore, ce qui est
vrai, certes, pour les doubles barres,
l'est également pour les autres
barres?!).
Toujours avec aussi peu de raisons
convaincantes, la double barre du
milieu est dite nécessaire, selon les
concepteurs, pour des besoins de
lisibilité. Cette double barre centrale
assure une séparation nécessaire entre
le numéro national du producteur et le
numéro de l'article... Certes!
Cependant, l'observation des faits
montre une exception curieuse à cette
règle de lisibilité et de séparation,
dans le cas de la génération du numéro
dit national. On sait, en effet,
(voir Figure 2), que le numéro du pays
est généré par deux chiffres. Dans notre
exemple (Figure 5), pour le
paquet 0.1.2.3.4.5., il s'agit du 2ème
chiffre, ici le 0, que précède un 4. Une
double barre prolongée sépare pourtant
ces chiffres liés dans un même codage!
Cette constatation ruine l'hypothèse,
soi-disant rationnelle, cencée expliquer
la présences des doubles barres
prolongées. Il n'y a donc pas de règle
rationnelle expliquant ce choix de
symboles ainsi placés dans le code. S'il
fallait encore illustrer l'incohérence
d'un tel agencement, la présence d'une
clef de contrôle à la fin du code
article (voir Figure 2), et ce sans
délimitation opérée à l'aide d'une
double barre prolongée, invalide une
fois encore toute tentative
d'explication pratique de l'emploi de
cette forme symbolique dans la mise en
place des codes barres.
Mais intéressons-nous de plus prêt à la
génération du chiffre 6...
Un coup d'oeil sur le tableau
international des codes révèle les
figures suivantes:
Figure 6
 La Figure 6 montre les 3 possibilités
d'écriture (ou modules) pour représenter
le chiffre 6. D'après la Figure 6,
l'emplacement des barres des modules
B et C du chiffre 6 est identique à
celui des 3 doubles barres allongées
vers le bas présentes sur les codes
barres. Sans conteste ni ambiguïté
possibles, ces doubles barres prolongées
vers le bas sont caractéristiques du
chiffre 6, et ce même lorsque 3 des 4
interstices consécutifs situés avant ou
après la double barre manquent (ce qui
est le cas pour la double barre
prolongée présente au milieu du code).
Le chiffre 6 des modules
B et C maintient donc sa cohérence même
si on élimine ses interstices blancs
encadrant les barres noires. Ce qui
signifie que c'est la séquence "un
segment de barre noire / un segment de
barre blanche / un segment de barre
noire" qui identifie à coup sûr le
chiffre en question. En effet, la double
barre noire ainsi formée ne peut être
associée dans l'ensemble du système des
codes barres à aucun autre chiffre que
le 6. Cela signifie donc,
inéluctablement, que toutes les
marchandises que nous achetons portent
le signe 666!
Figure 7
 Et maintenant, lisons la Bible: "la bête
fit que tous, petits et grands, riches
et pauvres, libres et esclaves reçussent
une marque sur leur main droite ou sur
leur front et que personne ne pût
acheter ni vendre sans avoir la marque,
le nom de la bête ou le nombre de son
nom. C'est ici la sagesse, que celui qui
a de l'intelligence calcule le nombre de
la bête car c'est un nombre d'homme et
son nombre est 666" (Apocalypse de Saint
Jean - Chapitre 13 - Verset 16 à 18).
J'abandonne maintenant à votre réflexion
quelques interrogations autour de la
présence de trois 6 consécutifs et sur
leur agencement dans le code :
Pourquoi n'utilise-t-on pas ici, pour
marquer le début, le milieu et la fin,
des signes neutres excluant toute
confusion ?
Pourquoi a-t-on choisi pour marquer les
séparations, des signes présentant une
"ressemblance troublante" avec celui du
chiffre 6 ?
Pourquoi ces signes marquant le début,
le milieu et la fin sont-ils de plus
prolongés vers le bas ?
Pourquoi a-t-on codé 12 chiffres ?
Pourquoi ces 12 chiffres sont-ils
divisés en 2 séries de 6 chiffres ?
Pourquoi place-t-on un 13ème chiffre
décimal en dehors des autres pour le
coder par un métacode ?
Pourquoi les modules sont-ils basés sur
un système constitué de septaines ?
L'aspect historique :
La numérotation internationale des
articles décrites ici est issue de ce
qu'on appelle le code EAN : EAN signifie European
Article Number,
c'est-à-dire numérotation européenne des
articles. Son développement est dû
principalement à un groupe d'experts
européens comportant une forte
participation franco-allemande. Le code EAN est
originellement basé sur la technologie
de l'UPC ( Universal Product Code -
Numérotation des articles aux USA et au
Canada ).
L'UPC, l'ancêtre de l'EAN, comportait
déjà les 3 doubles barres prolongées
vers le bas. Le projet de conception de
l'UPC débuta en avril 1971 et devait
s'achever le vendredi 30 mars 1973. Cet
UPC fut introduit officiellement le
mardi 3 avril 1973.
Dérivé de l'UPC, le code EAN fut adopté
rapidement comme numérotation
internationale des articles. Cela
signifie que cette numérotation est
valable dans le monde entier! L' EAN
existe en deux versions: l'EAN
13 (voir Figure 8), ainsi qu'une version
nationale plus petite, l'EAN 8 (Figure
9). Il va sans dire que les deux
versions possèdent, l'une comme l'autre,
les trois fameuses barres doubles
prolongées vers le bas.
Figure 8 - Codage UPC

Figure 9 - Petit numéro national EAN 8
 L'UPC et l'EAN 8 représentés ci-dessus
(Figures 8 et 9) utilisent les mêmes
modules pour le codage des chiffres
(voir Figure 10).
Figure 10 - Tableau des chiffres
décimaux et des modules A, B et C
correspondants

Bibliographie :
- Documentation sur l'histoire de l'UPC
chez Centrale für Coorganisation
GmbH, Spichernestr. 55 D-50672 Köln. - Manuel du Code EAN édité
par Uniform Code Concil Inc., 8163
Old Yankee Road, Suite J, Dayton,
Ohio 45458, USA.
Ressources internet :
- Intermec : www.intermec.com/ -
Uniform Code Concil
ou www.uc-council.org/ et
"Si je veux
changer quelque chose dans ma vie, je vais devoir
changer quelque chose dans ma vie." J.P. Getty
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