faire l'amour de manière
sacrée
Sexe et spiritualité ?
Voir le
point de vue d'un maître Tibétain, en dehors des
sentiers battus par ce sujet m'a donné un nouvel
éclairage sur les difficultés rencontrés dans la
maîtrise de l'énergie sexuelle:

"Le
mystique devient douloureusement conscient d'une
dualité, de l'attraction du monde et de la
vision mystique, des rapports divins au lieu des
relations humaines. Mais tout le sujet est
encore interprété en termes de dualité. Le sexe
se trouve encore en imagination dans sa
conscience, et n'est pas relégué d'une façon
équilibrée parmi les autres instincts de la
nature humaine; le résultat en est un intérêt
presque pathologique pour le symbolisme sexuel
et ce qu'on pourrait appeler une vie sexuelle
spiritualisée.
Ce désir
d’une sexualité élevée est mêlé à une aspiration
véritable et à un vrai besoin d'union avec le
divin. Cela provient du fait que le centre de la
gorge n'est pas, à cette période, assez actif ou
suffisamment éveillé pour absorber et utiliser
les énergies sacrées. Dans certains cas, elles
sont arrêtées dans leur passage vers le haut et
temporairement retenues dans le centre du coeur,
produisant le phénomène des impulsions sexuelles
mystiques (« l'épouse du Christ », « le mariage
dans les cieux », « l'époux céleste », etc.)
accompagné parfois de réactions sexuelles
physiques bien nettes. Et dans le cas d'un
mystique masculin, on trouve une expression
sexuelle surdéveloppée sur le plan physique, des
perversions de diverses sortes ou une
homosexualité prononcée.
S'il
s'agit de femmes, il peut y avoir de sérieux
désordres du plexus solaire (au lieu de
désordres du centre sacré) des troubles
gastriques importants et une vie imaginative
malsaine allant d'une lascivité modérée
jusqu'aux formes bien nettes de démence sexuelle
avec (fréquemment) un solide penchant vers la
religion.
Bien des
difficultés inhérentes à l'usage et à l'abus des
besoins sexuels se rattachent à des manquements
envers la Loi de Périodicité. L'homme devrait se
laisser gouverner par la manifestation cyclique
de l'impulsion sexuelle, et régler sa vie en
conséquence sur un rythme défini. Mais
l'humanité ne fait actuellement rien de tel,
sauf pour les cycles mensuels féminins, et
encore n'y prête-t-on que peu d'attention.
Toutefois, le mâle n'est gouverné par aucun
cycle analogue, et par surcroît il a empiété sur
le rythme auquel le corps féminin devrait être
subordonné. Si ce rythme était bien compris, il
déterminerait l'usage des rapports sexuels, y
compris naturellement l'impulsion masculine."
La suite... Hétéro, Bi ou
Homo?
« 5. Nous faisons de
nos différences une force et une occasion de
grandir plutôt qu'une source de conflits.
J'apprends de toi spontanément et tu apprends de
moi, mais aucun de nous n'éprouve le besoin
d'enseigner quoi que ce soit à l'autre. »
Entente pour une
relation saine |